Confiné moi, merdasse! C’est l’automne dehors.
Je me garde à vue, des fois que je me sauve!
Je vais rater les arbres jaunes, les feuilles-mortes mouillées et ce grand vent frais qui commence à piquer!
Je me garde à vue, des fois que je me sauve!
Je vais rater la rivière aux eaux gonflées, aux berges sales. L’oiseau se tait. Le ragondin s’est déjà calfeutré.
Je me garde à vue, des fois que je me sauve!
Je vais rater la balade avec les potes, la vue de là-haut, où on surplombe ce qui vole et qui semble seul exister!
Je me garde à vue, des fois que je me sauve!
Confiné moi, merdasse! C’est l’automne dehors.
Je me garde à vue, des fois que je me sauve!