Si le cœur d’une fourmi devait se dilater pour y faire entrer de l’amour pour toutes ses copines, il finirait par occuper toute sa poitrine. La fourmi ne pourrait plus respirer, il n’y aurait plus de fourmis. Cela ne se passe pas comme ça, chez elles, heureusement.
Chez nous, non plus, d’ailleurs. Notre cœur ne grossit pas, il grandit. A chaque amour entrant, il prend un peu son temps et puis il se cristallise! On peut donc y aller franchement, il y aura toujours de la place, en dedans. Nous avons la joie de l’Autre et c’est extraordinaire!