Cela fait beau temps
Que le vent d’autan
N’honore plus les champs
Et ne peigne plus l’herbe.
Dans les temps d’antan,
Se cogner au vent
T’usait le devant,
Sans trop défroisser l’herbe.
Et le vent d’autan
Se fait astringent.
Il râpe les champs
Et rend les mots acerbes.
Dés l’aube des temps,
C’est écrit vraiment,
La mort de l’autan
Fut racontée à l’herbe!