De ton menton réparé,
Tu tournes les yeux vers le ciel.
Entre tes dents toutes pétées,
S’égare un air artificiel.
Comme ils t’ont mal assemblé,
Y a un trou d’air, sous tes aisselles.
Oh, ils ne t’ont pas raté,
Quand ils t’ont fait polichinelle.
C’est pas beau à regarder,
On dirait un bonhomme-poubelle.
C’est vilain à écouter,
Tu as la voix d’une crécelle!
Sûr que ta vie va changer
Et laisse tomber avec le ciel!
Il n’y a rien à gagner,
A vivre, empoisonné de fiel.
Tu dois tout recommencer,
Puis partir conquérir la lune.
Et quand tu vas exister,
Ce ne sera pas pour des prunes!