Dans ton grand pyjama,
On tient, facile, à trois.
Et tu trembles parfois,
Comme si tu avais froid.
Dans tes yeux de chagrin,
C’est un arrêt sur fin.
Tu te vois en pantin
Qui a raté son train.
Et tu te tiens, là-bas,
Tu regardes devant toi.
Et tu ne bouges pas,
Ni un œil, ni un doigt!
Tu n’es plus un gamin.
Pour toi, pas de demain
Car tu es orphelin
Et de tout et de rien.