Ça me burne les entraves!


Ça me burne les entraves,
Je peux pas t’engueuler.
Car, dedans ton enclave,
T’es personne enfermée!

Ta vie, tu ne la vis pas.
Et tu restes ton complice.
Il faut que ça aille bien droit
Et que ça reste bien lisse!

Ça me brûle les entrailles,
Je n’aime pas le vice.
Tu préfères la bataille,
Je t’offre mes éclisses!

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Dans le Livre des Âges!



Dis, quand tu tournes les pages
De ton grand livre d’images,
Tu devrais mieux te méfier.

Tu vois les feux de Carthage.
On trouve des dents sur la plage
Et de très belles pensées.

Tu vois les temps d’un autre âge.
C’est bien du sang dans les cages,
L’histoire est bien romancée!

Tu regardes les libérés,
A des replis, s’accrocher.
Tu regardes des révoltés,
Accusés de trop crier.

Tu regardes les estropiés,
Las et contraints de marcher.
Tu regardes des enchaînés,
En train de mieux galérer.

Tu y vois des naufragés,
En des vieux temps arrêtés,
Essayer de bien ramer,
Dedans des bateaux coulés.

Si tu regardes davantage,
Dedans ta boite à présages,
Tes yeux vont se dessiller.

Dis, quand tu entends l’orage
Qui court au fil de tes pages,
Essaie de ne pas pleurer!

Dis-toi que c’est bien dommage,
Que l’homme est con à tout âge,
Que c’est écrit avec les pieds!


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Le fruit de mes entailles!


Assied-toi donc, ma piétaille
Et cesse un peu de gueuler.
Toi, le fruit de mes entailles,
Ce que tu peux me gonfler!

Et c’est pourquoi tu couinailles,
Aurais-tu le mal des pieds?
C’est pas possible que l’on braille,
Sans une raison-vérité!

Arrête-donc, ma volaille,
Ou je vais te massacrer!
On serait vite sur la paille,
Si je devais t’écouter.

Et c’est pourquoi que tu cailles,
Par une si jolie journée?
Arrête-toi, ma bataille,
Il me faut bien comprener!

C’est évident, ma canaille,
Tu ne veux pas m’emmerder.
Poème pour toi, ma marmaille,
Je vais tout solutionner!

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Maintenant qu’il est tard!


Maintenant qu’il est tard,
Tu peux te mettre à l’aise.
Tu sirotes ton nectar,
En regardant les braises.

Maintenant qu’il est tard,
Tu cesses de gamberger.
Tu te refais du lard,
En lorgnant sur tes pieds.

Maintenant qu’il est tard,
Que tu t’es déchaussé,
Tu reprends ton bavard
Et t’en sers un dernier!

Maintenant qu’il est tard,
Que s’éteignent les braises
Que s’épaissit le noir,
Tu t’endors sur ta chaise!

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A me creuser la tête!


Souvent, mes idées s’embêtent.
Elles sont bien capricieuses.
Elles ont peur qu’on les rejette,
Que je tourne en heures-creuses.

Parfois, mes idées s’entêtent
A se faire caverneuses.
Alors, mes idées s’arrêtent,
Bien avant la trotteuse!

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