Si, matin, tu te lèves,
Pour y attendre l’envie,
C’est que tu vis en rêve
Et que tu n’as rien appris.
C’est comme un flambeau,
Dans la rigueur de la nuit.
C’est comme un écho,
Dans le cri des incompris.
Si, demain, tu t’enlèves,
Pour te sortir de l’oubli,
C’est qu’une vie s’achève
Et qu’une autre vie prend vie.