Une ordonnance succincte!


Avec contrainte,
Mais sans violence!

Telle est l’astreinte,
De l’éminence.

Avec contrainte,
Mais sans violence!

Elle est succincte,
Cette ordonnance.

Facebooktwitter

Il s’invente des jeux!


Il s’invente des jeux,
A partager.

Il s’invente des nœuds,
A démêler.
Il s’invente des vieux,
A consulter.

Il s’invente des œufs,
A piétiner.
Il s’invente des vœux,
A colporter.

Il s’invente du feu,
Pour réchauffer.
Il s’invente des cieux,
A inventer.

Il s’invente des jeux,
Pour s’amuser!

Facebooktwitter

Ton père était horloger!


Le temps est au supplice,
L’horloge va s’accélérer.
Il te faudra, complice,
Si bien vite t’y adapter.

Il te faudra, novice,
Si bien trop vite t’injecter
De grandes ampoules de vice,
De désirs prématurés.

Il te faudra, factice,
Si bien vite te pirouetter.
Tu as vu les prémisses,
Ton père était horloger!

Facebooktwitter

Je prends le froid, sur mon banc!


Je viens m’asseoir sur un banc,
Dans ce grand vent qui fouette.
Le jour est mort, y’ a longtemps.
Le froid a des arêtes.

Je me sens tout différent,
Déjà s’aère ma tête.
Je reste encore un moment
Et ça me désinfecte.

Je prends le froid, sur mon banc.
Je craque une allumette.
Si les poules avaient des dents,
L’histoire serait bien faite!

Je ne reste pas longtemps,
Sous le grand vent qui fouette.
J’ai comme très froid en dedans,
La rhume-au-lit me guette!

Facebooktwitter

Dés que tu es en oblique!


C’était un moment magique
Qui te donne l’air d’avancer,
Bien que tu restes statique.

C’était un instant critique,
Quand tu t’es débarrassé
De la folle pensée unique.

C’était un temps pacifique
Qui va se recommencer,
Dés que tu es en oblique!

Facebooktwitter

Est-ce qu’on t’a rendu fou?


Est-ce qu’on t’a rendu fou?
C’est, je crois, ce qu’on m’a fait.

On m’a tordu, par dessous,
Pour modifier mes pensées.
Et on a mis à genoux
Toutes mes velléités.

On m’a traité comme un fou,
Quand j’étais encore entier.
Si je suis plus fou que vous,
Je ne veux plus écouter!

Vous m’avez traité de fou
Et d’esprit contaminé.
Je ne crois plus vos tabous
Ni vos contre-vérités.

Est-ce qu’on t’a rendu fou?
C’est, je crois, ce qu’on m’a fait.

Facebooktwitter

Tais-toi et rame!


Tu ne t’attendais pas à ça, quand tu as embarqué.
Tu te croyais capitaine et te retrouves à mateloter.
Et dire que le capitaine est encore tout emmailloté.
Voilà que le petit capitaine, de tout son haut dressé,
S’adresse à toi, d’un ton d’autorité : « Tais-toi et rame! »

Facebooktwitter