Dés que tu es en oblique!


C’était un moment magique
Qui te donne l’air d’avancer,
Bien que tu restes statique.

C’était un instant critique,
Quand tu t’es débarrassé
De la folle pensée unique.

C’était un temps pacifique
Qui va se recommencer,
Dés que tu es en oblique!

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Est-ce qu’on t’a rendu fou?


Est-ce qu’on t’a rendu fou?
C’est, je crois, ce qu’on m’a fait.

On m’a tordu, par dessous,
Pour modifier mes pensées.
Et on a mis à genoux
Toutes mes velléités.

On m’a traité comme un fou,
Quand j’étais encore entier.
Si je suis plus fou que vous,
Je ne veux plus écouter!

Vous m’avez traité de fou
Et d’esprit contaminé.
Je ne crois plus vos tabous
Ni vos contre-vérités.

Est-ce qu’on t’a rendu fou?
C’est, je crois, ce qu’on m’a fait.

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Tais-toi et rame!


Tu ne t’attendais pas à ça, quand tu as embarqué.
Tu te croyais capitaine et te retrouves à mateloter.
Et dire que le capitaine est encore tout emmailloté.
Voilà que le petit capitaine, de tout son haut dressé,
S’adresse à toi, d’un ton d’autorité : « Tais-toi et rame! »

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Boire un café, lire la une!


Je me souviens du feu de camp et de ce clair de lune.
Je me souviens du vent qui peinait à supporter la brume.
Je me souviens du fanal et de son odeur posthume.
Je reviens, de temps en temps, boire un café, lire la une!

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Tu te souviens, grand-père?


— Tu te rappelles, l’année dernière, c’est là que tu es tombé, grand-père. Et moi, j’ai glissé et ça m’a collé contre toi.
— Je m’en souviens et on a roulé plus loin.
Je n’ai jamais mis autant de temps à me relever, tandis que toi!

— C’est parce que je suis jeune, que tu es vieux et que tu ne vas pas durer. C’est ce que m’a dit mon père.
— Il t’a dit de profiter de moi et c’est pour ça que tu es tombé sur moi! Ce n’était pas une riche idée, ce jour-là.

— Je te promets que je ferai bien attention, quand je viendrai me coller!
— Évite de me faire tomber. Ça devrait suffire.

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Mon chemin charmant!


Ne jamais voir deux fois la même chose,
C’est possible, si l’on marche en avant.
Revoir le même endroit, la même pose,
Ça nous fige, c’est pas enrichissant.

Il faut emporter sa maisonnée,
Ne pas regarder dans le tournant.
Cela ne veut pas dire oublier,
Mais rêver, ré-écouter les chants.

Excuse-moi, j’ai besoin de ma dose.
Je me meus, c’est plus intéressant.
On se reverra, je le suppose.
Je continue mon chemin charmant!

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Ou alors, on se tait!


Écoute-moi, mon gars. Je vais parler cinq minutes et, après, je me tairai. Je me tais parce que je n’ai plus rien à dire et que parler perd de son intérêt. Si tu veux, je t’écoute. Ou alors, on se tait!

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Quand tu vieillis, tout est pire!


Un sourire de vous, il le transforme en soleil.
Il en fait un navire qui l’emporte dans le ciel.

Un geste de vous devient une montagne gratte-ciel.
Il vous remercie pour ce bonheur essentiel.

D’un mot de vous, il se fait pelote et ficelle
Et inaugure la page du grand livre éternel.

Avec vous, il est dans le monde des merveilles,
Il vous dit tout.
Il ne veut pas avouer où il cache sa bouteille,
Il est pas fou!

Ce n’est pas de mon gamin dont je cause.
Mais de mon vieux et c’est pour la bonne cause!

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