Dans la toile de fond!


Je dirais sans façons
Que la toile d’araignée
Est telle le pelochon,
Tous les points sont liés.

Il est plaisante façon
De savoir qui est né,
C’est d’écouter le son
Que la toile fait vibrer.

Je vivrais pour de bon,
Si je devais migrer,
Dans la toile de fond.
S’il n’y a pas d’araignée!

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Tu mens comme un auvent!



Tu mens comme un auvent,
Sous la pluie de midi.
Tu mens toujours autant,
Tu n’as pas ralenti.

Tu ressembles à un ver
Qui ondule, en apnée.
Si tu savais, misère,
Ce que tu peux faire chier!

A souffler sur les braises,
Tu voudrais tout changer.
Ces trois mots que tu pèses,
Tu vas les balancer.

Tu mens, tel un printemps
Qui n’aurait pas d’amis.
Et tu fais mal aux dents,
Tu n’as pas de merci.

Même si c’est ton frère,
Tu vas tout comploter.
Retourner en arrière,
Ce serait abdiquer.

Tu ramènes ta fraise,
Dans tous les lieux fermés.
On te donne une chaise
Et on va t’admirer.

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Le bruit de la ville!


Le bruit de la ville s’affaire,
L’heure n’est plus aux murmures.
Encore un jour ordinaire
Qui fait trembler les murs.

Le bruit de la ville s’apaise,
On écoute la nature.
J’ai les paupières qui me pèsent,
Quand j’entends ta voiture…

Le bruit de la ville s’achève
Et l’air redevient pur.
Ce n’est encore qu’une trève,
Il reprendra, c’est sûr.

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Le printemps, c’est bizarre!


Le printemps, dit l’ancien,
C’est bizarre comme souvent.
Il ne vient plus pour rien.
Pour tout dire, on l’attend.

Il arrive en son heure,
D’abord succintement.
Puis, il met la vapeur
Ou bien inversement.

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J’entends la mer!



Je gratte la terre,
Elle n’entend pas.
Le ciel en hiver,
Il pleut déjà.

Et j’entends la mer,
Ou presque pas.
Elle ronge la terre,
Au loin, là-bas.

Là, j’entends un air,
Il vient de là.
Un trou dans la terre,
Il est pour moi.

Tel un creux dans l’air,
Je suis pas là.
Au chaud de la terre,
Je dors déjà.

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Mon chat Météo!



C’est gentil, mais je veux pas.
J’ai envie, je fais ma loi.

A l’abri, c’est contre toi.
De la pluie, moi dessous toi.
Au soleil, moi dessus toi.
A la neige, c’est pas sans toi.

Viens ici, tu n’entends pas?
Sois gentil, caresse-moi!

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La vase et l’eau, fable!


La vase dort au fond de l’eau,
Parfois elle bulle des soupirs.
La vase se couche sous l’eau,
Aussi longtemps qu’elle désire.

Si l’on vient, mal à propos,
Persuader l’eau de partir,
La vase remonte aussitôt,
Pour essayer de s’enfuir.

Mais si on peut calmer l’eau,
Que doucement elle respire,
La vase descend aussitôt,
Pour continuer de dormir.

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Une erreur de pédigrée!



Je m’assois pour parler
A d’autres identités,
Entités transmutées,
Entités en faiblesse.

Je reste à écouter
Une vieille identité
Aux os bien préservés,
Déplorant sa détresse.

Erreur de pédigrée,
Condamnée à errer,
Condamnée à chercher
Le passé d’une adresse.

Ce que disent les damnés,
Comme les déshérités,
Elle veut bien m’en parler,
Mon silence en promesse.

On a un peu marché
Et pas mal discuté.
Un entretien privé,
Je tairai sa confesse.

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Les yeux pleins de lumière!


Les yeux pleins de lumière,
Il s’en va, esseulé.
Toutes les chansons d’hier
N’ont pas su le garder.

Ils se rencontrent parfois,
Pendant quelques années.
On dirait qu’ils sont trois,
Que c’est une assemblée.

Elle est partie sans joie,
Sans non plus regretter.
Elle trouve, qu’à chaque pas,
Elle est presque arrivée.

Ils repartent tout droit,
Ils ont moins à marcher.
Maintenant qu’ils sont trois,
Ils vont de trois côtés.

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