Le printemps, c’est bizarre!


Le printemps, dit l’ancien,
C’est bizarre comme souvent.
Il ne vient plus pour rien.
Pour tout dire, on l’attend.

Il arrive en son heure,
D’abord succintement.
Puis, il met la vapeur
Ou bien inversement.

Facebooktwitter

J’entends la mer!



Je gratte la terre,
Elle n’entend pas.
Le ciel en hiver,
Il pleut déjà.

Et j’entends la mer,
Ou presque pas.
Elle ronge la terre,
Au loin, là-bas.

Là, j’entends un air,
Il vient de là.
Un trou dans la terre,
Il est pour moi.

Tel un creux dans l’air,
Je suis pas là.
Au chaud de la terre,
Je dors déjà.

Facebooktwitter

Mon chat Météo!



C’est gentil, mais je veux pas.
J’ai envie, je fais ma loi.

A l’abri, c’est contre toi.
De la pluie, moi dessous toi.
Au soleil, moi dessus toi.
A la neige, c’est pas sans toi.

Viens ici, tu n’entends pas?
Sois gentil, caresse-moi!

Facebooktwitter

La vase et l’eau, fable!


La vase dort au fond de l’eau,
Parfois elle bulle des soupirs.
La vase se couche sous l’eau,
Aussi longtemps qu’elle désire.

Si l’on vient, mal à propos,
Persuader l’eau de partir,
La vase remonte aussitôt,
Pour essayer de s’enfuir.

Mais si on peut calmer l’eau,
Que doucement elle respire,
La vase descend aussitôt,
Pour continuer de dormir.

Facebooktwitter

Sans trop déranger!


Je te donne le bruit de mes pas
Et leur résonance tranquille.
Je te donne du feu de mes doigts,
Le vent me rend malhabile.

Tu regardes juste devant toi,
L’univers est immobile.
On éteint le bruit de nos pas,
Face à ce vent qui s’empile.

Facebooktwitter

Une erreur de pédigrée!



Je m’assois pour parler
A d’autres identités,
Entités transmutées,
Entités en faiblesse.

Je reste à écouter
Une vieille identité
Aux os bien préservés,
Déplorant sa détresse.

Erreur de pédigrée,
Condamnée à errer,
Condamnée à chercher
Le passé d’une adresse.

Ce que disent les damnés,
Comme les déshérités,
Elle veut bien m’en parler,
Mon silence en promesse.

On a un peu marché
Et pas mal discuté.
Un entretien privé,
Je tairai sa confesse.

Facebooktwitter

Les yeux pleins de lumière!


Les yeux pleins de lumière,
Il s’en va, esseulé.
Toutes les chansons d’hier
N’ont pas su le garder.

Ils se rencontrent parfois,
Pendant quelques années.
On dirait qu’ils sont trois,
Que c’est une assemblée.

Elle est partie sans joie,
Sans non plus regretter.
Elle trouve, qu’à chaque pas,
Elle est presque arrivée.

Ils repartent tout droit,
Ils ont moins à marcher.
Maintenant qu’ils sont trois,
Ils vont de trois côtés.

Facebooktwitter

Les bras levés au ciel!


Tu baisses un peu tes yeux,
Comme un cactus au soleil.
Tu lèves tes bras aux cieux,
Pour y accueillir le ciel.

Tu sens le merveilleux
De cet instant sans pareil.
L’eau qui coule de tes yeux
Se colorie de bleu-ciel.

Facebooktwitter