Aux abonnés-absents
Et à l’orée du vide.
Toujours seul, sur son banc,
Il se fige et s’oyde.
Je l’ai vu, sur un banc,
Regardant dans le vide.
La lumière de l’instant
Vidait son oeil aride.
Pas de mots, dans ses dents,
Un teint blanc et livide.
Toujours seul, sur son banc,
Il regarde ses mains vides.