Qu’est-ce que tu fous, là, chez toi? Je croyais que tu étais chez moi.
Tu peux le laisser bouffer tranquillle, c’est quand tu l’emmerdes pas?
Tu as fait deux mômes, toi et ils sont où? Les cafés sont pour moi.
Ah oui, comme ça, c’est bien pratique; tu ne bousilles pas ta trique.
Déjà aux premiers pas!
Attention, maman, tu penches!
C’est vrai, je divine les mères!
C’est vrai, je divine les Mères.
Quand les enfants ont besoin,
Elles, si souvent, elles écoutent.
C’est vrai, je divine les Mères.
Elles ont oublié le chien;
La maison est en déroute.
C’est vrai, je divine les Mères.
C’est bien plus sûr qu’un copain;
Je ne sais pas si ça doute.
C’est vrai, je divine les Mères.
Que les enfants aient besoin,
Cela pourrait les tuer toutes!
Quand Truccule danse!
Longues pattes réactives à la forme d’un pinceau,
Elle bouffe tout ce qui vive à la lumière de l’eau.
Toute son aile est olive et du blanc au cerveau.
Selon les perspectives, c’est le roi des oiseaux.
C’est si tant qu’elle est vive qu’on sait pas son plumeau.
Sinon, tu la vois pas; elle se cache comme un rat,
Et puis son trémolo, il est pas vraiment beau.
La Truccule pédoncule; alors son col est beau.
Le grand cygne recule et va pleurer sous l’eau.
Elle danse, Truccule, tout en peignant les eaux
Et colle la libellule à la gauche du tableau.
C’est dans un ballet-bulles qu’elle fait en tapant l’eau
Que la grande Truccule finit son numéro.
Sinon, tu la vois pas; elle se cache comme un rat.