Il vient à ma rencontre!


Il y a un truc qui me bouffe de l’espace, en ces temps
Et je sais pas c’est quoi. Si je tente, il va se cacher.
J’ai beau penser aux tomates, il est après moi.
Une errance. Si je rentre, il vient me gâcher.
Il y a un truc qui me hante; il va se montrer.
Je l’attends; il vient à ma rencontre.

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La ballade de Honnie-Honey!




Si c’est pas que tu sais,
Pourquoi pas tu te tais?
Si c’est pas que c’est vrai,
J’en vois pas l’intérêt.

T’es coinquée, on dirait,
Honnie Honnie-Honey.
T’es coinquée pour de vrai.

Si c’est pas tu dis vrai,
Tu dis pas, tu te tais.
Et c’est quoi tu disais?
Tu te tais, s’il te plait.

T’es coinquée, tu le sais,
Honnie Honnie-Honey?
T’es coinquée à jamais.

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Allez trouver Joke!



En bon auto-didacte,
Joke donna ce conseil :
« Te coucher sur les lattes,
Te clouer au soleil.
Et, quand t’es fait aux pattes,
Te bourrer de sommeil. »

Les deux mains sur la tête,
Un air de névropathe.
Une frayeur qui le guette,
Des traces de sauce-tomate.
Il a dit: « Trouvez Joke,
Car il saura quoi faire »

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Dans ces moments fracassés!



Dans ces moments fracassés,
Les chimères se font moustiques.
Il ne fait plus que pleuver
Et l’orage devient biblique.

Dans ces moments fracassés,
Il tombe une pluie de tiques,
Derrière le rideau baissé
Et l’ambiance est pathétique.

Dans ces moments fracassés,
Le tonnerre est coup de trique
Qui vient pour te calciner,
Si quand tu réchappes aux tiques.

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Sur le chemin de l’envers!

Le monde de l’envers est un long couloir étroit, d’une presque belle obscurité. On y chemine. C’est le chemin de la constance ciblée.
Parfois, on y voit briller le cristal d’âme d’une âme à rencontrer…

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J’y travaille!



J’y travaille,
Avec mes mains en braille
Qui ne savent plus que.

J’y travaille,
Avec de la mitraille
Dans le fond de mes yeux.

J’y travaille,
Avec, dans les entrailles,
Un genre de chien peureux.

J’y travaille!

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C’est l’envers de l’échelle!


T’entends le vent crier.
Alors, tu jézabèles
Et tu te fais cruel.
Tu veux le voir tomber.

C’est fréquent, c’est foncier.
C’est l’envers de l’échelle.
Et quand on décibèle,
On veut tout voir céder.

T’entends l’air respirer.
Alors, tu jézabèles
Et redeviens cruel.
Tu voudrais l’effacer.

C’est fréquent, c’est foncier.
C’est l’envers de l’échelle.
Et ça laisse des séquelles,
On ne sait pas soigner.

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La cagne du forçat!


Il faut se forçater, se lever fin de nuit
Et aller courater au boulot, dés lundi.

Il faut se formater, se jeter dans l’oubli
Et bien se corceter de toute la panoplie.

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