A ta porte d’entrée!



J’ai mis l’oeil à ta porte
Et j’ai toqué l’entrée.
T’y vas pas de main-morte,
Quand tu veux te cloîtrer.

Quand tu fais de la sorte,
J’ai mes genoux tremblés.
Tu deviens nature-morte
Et sens le renfermé.

J’ai gueulé, à voix forte
Et j’ai beaucoup sonné.
Tu es derrière la porte
Et tu tournes la clef.

Quand je viens à ta porte,
C’est pour mieux te trouver.
Mes mots sont lettre-morte
Et reposent dans l’entrée.

Tu refermes la porte
Et nous fais un café.
De ta voix pas très forte,
Tu tentes de m’expliquer.


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Le ciel est gris et pleuté!


Le ciel est gris et pleuté.
Le vent est un peu glacé
Et la brume racle les prés.
Le chemin est tout mouillé.

Le ciel est gris et bleuté.
Le vent s’est un peu calmé,
La brume veut se retirer.
Le chemin s’est essoré.

Mets tes habits à sécher,
Le vent va s’en occuper.
La brume ressort de ton thé,
Le chemin s’est arrêté.

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C’est comme ça que je sais!



Des échos qui me reviennent,
C’est comme ça que je sais.
Les histoires qui me parviennent
Ne viennent que bien après.

Ce sont des mots qui s’enchaînent,
Une voix dans le secret.
Les échos se font sirène,
Et si on embarquait?

Doucement, je te ramène.
Il y a des à-peu-près.
Vole au vent, sans dieu, sans chaînes
Et n’ai plus de regrets!

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Dedans, un cristal rouge!




Dehors, des vents froidis,
Négatifs de la nuit.

Dedans, un cristal rouge,
Né d’une perle de boue.
Un petit coeur qui bouge,
Tout prêt à rire de tout.

Plus loin et c’est merci,
Tu as gagné l’oubli.

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Je la trouvais bien lunaire!


Je la trouvais bien lunaire,
Albâtre sous lumière,
Peu de sang dans la chair.

Je la trouvais bien lunaire,
Parlant langue étrangère
Et sans commune affaire.

Je la trouvais bien lunaire,
Il n’y a plus rien à faire.
Moi, je l’appelais Jeanne.

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