Je me sens concerné!


Nos ailes de papillons se rétractent.
Enfin, nous pouvons marcher.

Je sais que je vais faire ce choix
Et puis le regretter.
Je m’en fous, car, quand je te vois,
Je me sens concerné.

Je sais que je vais faire ce choix
Et puis m’y engager.
Je m’en fous, car je suis comme ça,
Je ne peux pas changer.

Et, un jour, nos ailes se contractent.
On peut, de nouveau, voler!

Facebooktwitter

Dans le miracle d’écrire!

J’essaie d’écrire poétique, je cherche la musique enchantée…

Avant, je ne savais pas dire.
Alors, je criais mon absence.
Maintenant, je peux écrire
Et je sais me dire, en silence.

Lors, dans le miracle d’écrire,
D’articuler ce que je pense,
Se trouve le goût des sourires,
De vous qui êtes ma ressemblance.

Facebooktwitter

Quelque chose a changé!



La lumière est noire
Et un peu fatiguée.
Le vent est bavard
Et il vient t’alerter.

Tu scrutes le hasard,
Car ça bouge, à l’orée.
Là-bas, dans le noir,
Tu vois des yeux briller.

Il n’est pas trop tard
Et tu sais patienter.
Tu attends le soir,
Il te faudra ramper.

Facebooktwitter

Tu peux…



Tu peux vivre debout,
Dans un rêve formidable.
Et finir à genoux,
Dans un recoin macabre.

Planter un ou deux choux,
Dans une terre arable.
Et te rompre le cou,
Sur le tranchant d’un sabre.

Combattre les tabous
Et devenir notable.
Te séparer de tout,
Te répandre en palabres.


Tu peux…

Facebooktwitter

Passez votre chemin!


Ces machins, tout crevés, qui pendouillent, ça sert à quoi?
— Ils annoncent l’entrée du village, je vois aussi de la fumée.
On est bientôt arrivés.
Dis, est-ce qu’ils vont nous bouffer?
— Si tu ne te tais pas, oui. Sinon, non.
C’est juste qu’ils en ont assez de se faire emmerder.
Viens, c’est par là.

Facebooktwitter

J’ai pas peur de toi!


Quand je disais Merde à mon père le matin, je le lui disais aussi le soir.
Même quand on est enfant, il faut être cohérent. Tu sais pas ça?
Et s’il m’appelait du doigt, je ne me cachais pas derrière moi.
J’allais prendre ma tarte, en le regardant tout droit.

Facebooktwitter

Là-bas, l’île au cyclope!


Il balance son bras
Et le galet fait plop,
Un trou dans l’eau.

Il lance son doigt
Et le bout de sa clope
S’éteint dans l’eau.

Il ira là-bas,
Dedans l’île au cyclope.
C’est pour bientôt!

Facebooktwitter

L’heure du bateleur!


Et le bateleur
Vient secouer ta cuisine.
Tu dis, quand sonne l’heure,
« Je file chez ma voisine. »

Et le bateleur
Te suit chez ta voisine.
Ainsi, toute une heure,
Vous parlez de cuisine!

Facebooktwitter

Flappy Jones, face à la meute!



Flappy Jones est fait aux pattes.
Il lutte avec trois enfants
Qui lui tirent les bras, les pattes,
Pour le jeter dans l’étang.

Flappy Jones est démoniaque,
Quand il s’agit de survivre.
Maintenant, c’est lui qui traque
Et c’est aux enfants de suivre.

Flappy Jones fume une clope,
Sur une rive bien tranquille.
Les trois enfants font du stop,
Pour pouvoir sortir de l’île.






Pierre combattait, front contre front.
Léo attaquait par derrière et Quentin repérait le point faible.
« Faut pas chercher Flappy Jones. Les gars, vous m’entendez?
La prochaine fois, je vous noie! » « Même pas peur » et tous à rigoler.
Pierre revient me défier: « T’as vu comme j’ai pas eu peur.
Demain, c’est moi qui te lamine! »

Facebooktwitter