Les bestioles, c’est toujours pour la bouffe.
Faut pas rêver, faut comprendre l’axiome!
Il dit qu’il veut pas!
Au fond de l’enfer,
Il y’a un désert.
Mais personne n’y va,
Car il fait trop froid.
Un démon-espion
Prévient le patron :
J’ai vu ton marmot
Y chercher de l’eau.
Et tout enflammé,
Le diable s’est levé.
Ce foutu gamin
Va me rendre chien.
Que fait-il, là-bas?
Je ne comprends pas.
Qu’il rentre au galop,
On a du boulot!
Il dit qu’il veut pas,
Qu’il est las de toi.
Que ça pue, l’enfer.
Qu’il a mieux à faire.
L’ombre est de retour!
Dans la toile de fond!
Tu mens comme un auvent!
Tu mens comme un auvent,
Sous la pluie de midi.
Tu mens toujours autant,
Tu n’as pas ralenti.
Tu ressembles à un ver
Qui ondule, en apnée.
Si tu savais, misère,
Ce que tu peux faire chier!
A souffler sur les braises,
Tu voudrais tout changer.
Ces trois mots que tu pèses,
Tu vas les balancer.
Tu mens, tel un printemps
Qui n’aurait pas d’amis.
Et tu fais mal aux dents,
Tu n’as pas de merci.
Même si c’est ton frère,
Tu vas tout comploter.
Retourner en arrière,
Ce serait abdiquer.
Tu ramènes ta fraise,
Dans tous les lieux fermés.
On te donne une chaise
Et on va t’admirer.
Le bruit de la ville!
Le bruit de la ville s’affaire,
L’heure n’est plus aux murmures.
Encore un jour ordinaire
Qui fait trembler les murs.
Le bruit de la ville s’apaise,
On écoute la nature.
J’ai les paupières qui me pèsent,
Quand j’entends ta voiture…
Le bruit de la ville s’achève
Et l’air redevient pur.
Ce n’est encore qu’une trève,
Il reprendra, c’est sûr.
J’entends la mer!
Mon chat Météo!
La vase et l’eau, fable!
La vase dort au fond de l’eau,
Parfois elle bulle des soupirs.
La vase se couche sous l’eau,
Aussi longtemps qu’elle désire.
Si l’on vient, mal à propos,
Persuader l’eau de partir,
La vase remonte aussitôt,
Pour essayer de s’enfuir.
Mais si on peut calmer l’eau,
Que doucement elle respire,
La vase descend aussitôt,
Pour continuer de dormir.