Des fleurs de mots,
Preste évidence.
Comme un cadeau
De pleine enfance.
Vieillissent les os,
La sénescence.
Toujours, les mots
Restent en enfance.
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
Les yeux pleins de lumière,
Il s’en va, esseulé.
Toutes les chansons d’hier
N’ont pas su le garder.
Ils se rencontrent parfois,
Pendant quelques années.
On dirait qu’ils sont trois,
Que c’est une assemblée.
Elle est partie sans joie,
Sans non plus regretter.
Elle trouve, qu’à chaque pas,
Elle est presque arrivée.
Ils repartent tout droit,
Ils ont moins à marcher.
Maintenant qu’ils sont trois,
Ils vont de trois côtés.