Quand on est en été, c’est qu’on court vers l’hiver.
Le jour va s’incliner et on perdra le vert.
Le temps, je le vois passer comme un oiseau dans l’air.
Mais, c’est la vérité, je sais à quoi ça sert.
Si quelqu’un vient par là!
C’est l’heure de la chauve-souris!
Sur moi coulait l’eau!
A la terrasse d’un café!
Sa réponse, elle est bonne!
C’est quel je crois des deux?
C’était les enfants!
Les enfants, ils ont contré l’attaque raciste, c’était lucinant.
L’enfant blanc a rejoint l’enfant noir; ils se sont mis à chanter ça,
en dansant chelou :
« Noir comme un cachou, ouh, ouh!
Blanc comme un cachet, eh, eh!!! »
Ils ont fait ça deux fois et ils se sont barrés. C’était pas lucinant,
c’était mirifique!
« Noir comme un cachou, ouh, ouh!
Blanc comme un cachet, eh, eh!!! »
Je marche dans le silence!
Je marche dans le silence
Et le silence fuit mes pas.
Je ne sens pas de présence;
En fait, il n’y a que moi.
Je marche dans le silence
Et le silence suit mes pas.
Cette fois, la lumière blanche
Soigne la pierre qui a froid.
Je marche dans le silence
Et le silence boit mes pas.
Cela n’a plus d’importance,
Car je suis seul avec moi.