Un rebelle au formol!


C’est le ras-le-bol formel
D’un rebelle au formol!

Et c’est la pluie dans le ciel,
Pendant les jours d’école.
A re-demander, au ciel,
De la pluie dans l’école!

C’est le ras-le-bol formel
D’un rebelle au formol!

Facebooktwitter

Je me souviens de toi!


Je me souviens de toi,
C’était dans la nuit brune.
L’enfer coulait sur toi,
Tu hurlais à la lune.

Je me souviens de toi.
A ton anniversaire,
Tu danses avec tes bras,
Comme tu savais le faire.

Je me souviens de toi,
Tu hurlais à la mort.
Mais tu es encore là.
Je te vois vivre, encore!

Facebooktwitter

Sous la lune de l’eau!


Quand tu offres le jour,
A la lune de l’eau,
Le soleil sort. Retour,
A un reflet pâlot!

Si tu donnes, à la nuit,
Le regard des étoiles,
Elle t’allonge, en oubli
Et re-déchire le voile.

S’éclairent les alentours
Et s’estompe le hublot.
Un soleil de retour
Recompose le tableau.

Un soleil de velours
Se crépite, sur la toile.
Il veut parler d’amour
A la nuit des étoiles!

Facebooktwitter

Plus jamais, on l’enterre!


On n’osera pas dire
Que ça ne le fait pas.
Que l’ange qui expire
Nous fait son cinéma.

L’ange se trouve, en effet,
Bien trop loin de sa mère.
Et comme il apparaît,
Un peu loin de la terre.

Las, si je peux l’écrire,
Mais ne le pense pas,
Un certain va le dire,
Un autre écoutera!

Si ce n’était pas vrai,
Ce serait bien super.
Si on le comprenait,
Plus jamais, on l’enterre!

Facebooktwitter

Tu essores tes lunettes!


Tu essores tes lunettes
Et tu desserres ton col.
C’est la peur qui te guette,
Celle qui t’éloigne le sol.

Tu rechausses tes lunettes
Et tu remontes ton col.
Au fond de tes mirettes,
Tes deux pieds sont au sol!

Facebooktwitter

Si près de la moquette!


Si tu trouves magique
De péter sous les draps,
Fais de la politique
Et on te votera.

Si près de la moquette
Que l’on ne t’entend pas,
Sur tes bouts d’allumettes,
Tu nous fais l’opéra!

Facebooktwitter