Tombe la pleuviote!


Ça fait déjà longtemps
Que je suis installé,
Là, pour me regarder
Les larmes de la pleuviote.

Ces gouttes d’un instant,
Entrant dans ma mirée,
Vont vite se transformer
En de brillantes loupiotes!

Et cet effet mouillant,
S’il se met à pleuver!
Mais la terre, abreuvée,
Ne paraîtra plus creviote.

Il arrive un moment,
Où ça cesse de pleuver.
Vite, va recommencer
La vie de l’herbe petiote.

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Des combats mythiques!


Que vas-tu opposer à mon lapin
A ciseaux, armé pour le combat?

Ce sera mon lépidoptère, fielleux
Et membré comme t’y crois pas.

Drôle de bestiole! Connais pas.
Suc gastrique, il lance du poison?

Non, un insecte gros comme ça.
Ton lapin, il va te l’enculer, recta!

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Question pas si facile!

Qu’est-ce qu’il y a de véritablement gratuit?

M. — Les sentiments, le ressenti.
Q. — L’air et le soleil sont gratuits.
N. — Ce qui t’est donné est sans prix.

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Ça fait plus d’un mois!


Ça fait plus d’un mois,
Le soleil est cassé.
Une trentaine d’hiers
S’est un peu effacée.
Ça fait plus d’un mois
Que tu n’as pas bougé.

Ça fait plus d’un mois.
Tu es là, à penser.
Une pluie de pierres,
Et ton crâne est percé!
Ça fait plus d’un mois
Que tu vas te coucher!



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Mes mots sont pour vous!


Je vais vous parler,
En langues usitées,
Fortement contrefaites.

Comme un choix dernier,
Bien tout mélanger
Et puis faire ses emplettes!

Je vais vous parler,
En mots usagés,
Ceux des amours simplettes.

Des mots pour chanter,
Des mots imbriqués
En une âme de poète.

Je vais vous parler,
Comme un fou à lier
Ou bien un foie de fête.

En mots englués,
Tout entre-collés
Et qui montent à la tête.

Je vais écouter
L’écho de mes pieds,
Dessus vos terres honnêtes.

Comme un choix glacé
Entre nous rencontrer
Ou alors, faire la tête!

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La légende du Monoeil!

C’est une histoire des plus longues,
On en a jusqu’à demain.
Car le monoeil, forme oblongue,
Persécute le genre humain.

Le monoeil est dans la tombe
Il ne regarde que Caïn.
Le monoeil est une bombe,
Dans la tête de ce crétin.

Au fil du temps et des ondes,
On en parle de moins en moins.
Car Sauron, dans sa rotonde,
L’a étranglé de ses mains.

Il a une paille immonde,
Pour se gratter dans les coins.
Si son regard nous inonde,
Il n’est pas cyclopéin.

Il parait que la Joconde
Le conserve et le contient.
C’est pour ça que cette blonde
Ne regarde que dans les coins.

De son humeur vagabonde,
Il nous dit la Saint-Glinglin,
Puisse-t’il revenir au monde,
A l’intérieur d’une main!


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Tu le vois, celui-là?


On ne peut bouger un doigt,
Sans que tu y trouves malice.
Voilà que tu hausses la voix,
Et que ça tourne aux sévices.

Comme tu dis n’importe quoi,
On se dit que tu te dévisses.
Alors on montre nos doigts,
Pour mettre fin au supplice!

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Ils hésitent encore!


Ils croivent que c’est plus mieux bien,
Mais ils ne sont pas sûrs.
Un Tiens, c’est mieux qu’un Demain.
Ils font des conjectures.

Ils croivent que c’est mieux que rien,
Quand on a la vie dure.
Ce sont dés qui changent de mains,
Selon la conjoncture.

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