Je suis un con!


Si, si, je suis un con.
Il n’y a rien à y faire!

Roi, roi, dans ma maison,
Comme un maître de la terre.


Moi, moi, je suis la raison.
Vous, vous devez vous taire.


Si, si, je suis un con.
Il n’y a rien à y faire!

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Maintenant!

Maintenant, je branle
Et mes genoux tremblent.
Ce n’est plus comme avant.

Maintenant je brûle
De gagner la lune,
Donner corps au présent.

Maintenant je brille.
C’est tout qui scintille.
Je participe aux temps!

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Dehors!

Un diagnostique
Qui se fait verdict,
C’est aussi accablant
Qu’un soudain exilement!

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L’encre et la larme!


De l’encre et du papier.
Une larme s’est étalée!
Ma plume a dérapé,
Elle ne sait pas nager.

La larme est une goutte,
En forme de bouée.
Oh, combien la redoutent
Et l’empêchent de parler!

La larme est une goutte,
Ce n’est pas une saleté.
Elle voudrait se faire loupe
Et ne rien effacer!

Le stylo a un charme,
C’est de mieux s’exprimer.
La larme est une alarme
Qui nous fait parler vrai!

De l’encre et du papier,
Une larme pour signer.
Mes mots sont validés,
Je peux les envoyer!

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Confinémoi, n°2!



Comme vous, je suis tout seul,
Un micro-confiné.
Tout seul avec ma gueule
Et l’odeur de mes pieds!

Du fond de mon linceul,
Je me prends à rêver.
Seul avec mon orgueil,
Je me prends à prier.

Oh dieu, ce qu’on est seul,
A vouloir s’isoler.
Seigneur, prenez mon œil
Et faites le rêver!

On est tous, sur le champ,
Un cœur de mains serrées.
Protéger l’innocent,
Honorer l’opprimé!

On est beaucoup, vraiment,
Mais on semble l’ignorer.
Mon voisin est, sûrement,
Un très précieux allié.

Créons-nous un Ensemble,
Sans plus rien délaisser.
Dansons, les pieds qui tremblent,
Avec lui, d’à côté.

Comme toi, je suis tout seul,
Un micro-confiné.
Bien seul, là, sans ta gueule,
A vouloir exister!

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Mon chat pète-couilles!


Je commence à dormir,
Mon chat gueule pour rentrer.
Je commence à rêver,
Mon chat gueule pour sortir!

Comme je l’ai balancé,
Il apprend à voler.
Ce n’est pas réussi,
Il est tout aplati!

S’il n’a pas bien compris,
Je peux recommencer.
Et sa tête ahurie
Me fait trop rigoler!

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Au croisement!


A gauche, y a des corbeaux.
A droite, y a des mainates.
Devant, montent les eaux.
Derrière, la terre reste plate.

C’est tout qui part à vau-l’eau
Ou qui se carapate.
On ne fait plus de vieux os.
On va crever comme des blattes!

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Confinémoi, n°1!


Confiné moi, merdasse! C’est l’automne dehors.
Je me garde à vue, des fois que je me sauve!

Je vais rater les arbres jaunes, les feuilles-mortes mouillées et ce grand vent frais qui commence à piquer!
Je me garde à vue, des fois que je me sauve!

Je vais rater la rivière aux eaux gonflées, aux berges sales. L’oiseau se tait. Le ragondin s’est déjà calfeutré.
Je me garde à vue, des fois que je me sauve!

Je vais rater la balade avec les potes, la vue de là-haut, où on surplombe ce qui vole et qui semble seul exister!
Je me garde à vue, des fois que je me sauve!

Confiné moi, merdasse! C’est l’automne dehors.
Je me garde à vue, des fois que je me sauve!

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Le Jardin des Humeurs Partagées!


Le paradis des âmes bien nées, c’est le « Jardin des Humeurs Partagées », c’est juste après la Terre Promise, derrière l’église. C’est beaucoup mieux.
Je te dis ça, parce que ça, je le sais!

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Aussi cons, sous l’eau!


Le Mégalocon navigue en eaux troubles.
Quand il chope un poisson, ce n’est pas pour le bouffer.
Il se mire dedans. C’est vous dire s’il est con!

Une Métacarpe reste là, à brouter.
Si elle fait des bulles, c’est qu’elle aime bien péter.
Une Brèlitanche se précipite pour l’engueuler.

Un Esturglan, sachant parler, se commande un Taboulé.
Il mange comme un poisse-caille, c’est à dire salement.
Mais il s’en fout, il est occupé à ensemencer!

Un Maquerot rote et quitte la scène, sans un mot…

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