
La déviance se mesure par la distance à la norme.
C’est relatif, en somme.
Ceux qui sont différents sont différents.
Ils ne peuvent pas faire autrement!
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
J’essaie d’imaginer un réceptacle à Pensées Nauséabondes.
Toutes les Pensées Nauséabondes, du début à maintenant.
Je pense à un cloaque, je pense à un chaudron.
Un chaudron qu’une Sorcière de Fiel remplirait.
Le diable, lui-même craint cette potion.
C’est création humaine, c’est du Venin!
Si ces pensées nous revenaient, ce serait une hécatombe.
Fort heureusement, il y a prescription!
Les anciens vous ont parlé du monde des ombres. Quand le tonnerre attaque, quand le vent creuse des tombes et que toute l’eau de la terre veut te noyer.
Depuis l’aube des temps, ces peurs s’accumulent.
Et c’est de la peur que les ombres sont nées.
Le monde des ombres, c’est ce que l’on veut absolument éviter.
A chaque peur non-expliquée, on y retourne, tout entier.
On ne sait pas ce qui peut s’y passer.
Nos peurs intimes nous y attendent, pour nous persécuter!
Il n’y a pas beaucoup de chemin d’ici à l’entrée.
Le monde des ombres te suit, comme ton ombre!
Printemps, l’air est très frais.
Mais le soleil est là!
Les fleurs se déodorent,
Et l’insecte scintille.
L’oiseau chante et colore.
Tout devient vert, ça brille!
Printemps, l’air est très frais.
Mais le soleil est là!
L’air est dynamisé.
Je regarde les oiseaux.
Une envie de flâner!
C’est tout qui devient beau.
Printemps, l’air est très frais.
Mais le soleil est là!
Je pense à toi,
Seul dans ton coin!
Tu sais les choses,
On te l’a dit.
T’es en psychose,
Seul dans ton lit.
Je pense à toi,
Seul dans ton coin!
Parce que t’es seul,
Ta peur revient.
Tu cours, tu gueules
Et n’entends rien.
Je pense à toi,
Seul dans ton coin!
Calme-toi vite.
Pense à ton chien.
Plus tu t’agites,
Moins il est bien!
Je pense à toi,
Seul dans ton coin!