Taisez-vous, c’est assez!

Cessez de vouloir
Me faire changer d’opinion.
Cessez de vouloir
Me faire entendre raison.

Cessez de masquer.
Cessez d’embobiner.
Cessez d’opprimer.
Cessez de pressurer.

Je ne suis qu’un poisson,
Pris dans vos filets.
Il n’y a rien à voir.
Veuillez circuler!

Taisez-vous, s’il vous plaît.
Taisez vous, c’est assez.
Taisez-vous. On dirait
Que je suis écoeuré!

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Le Secret!

Je crois en l’initiation.
Je crois en l’immensité.
J’ai foi en ces relations
Avec mes frères de lait!

On court après l’obtention
De la vie et du Secret.
Je crois en la Terre-Maison
Et à bien plus, on dirait.

Le Secret n’est qu’une façon
D’être là et tout complet.
C’est aussi une occasion
De pouvoir, enfin, voler!

Mais un esprit sans son corps,
C’est comme la vie sans la mort.
Si l’on a l’éternité,
Sûr, on ne va rien glander!

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Je suis tout ouïe!

Moi, j’écoute simplement ce que montrent les gens.
Je compare ça avec ce qu’ils ont formulé verbalement.
Ce n’est qu’après que je me fais une idée du problème,
Et de sa gravité, comme de leur façon de l’appréhender!

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Pas trop vite!

Mais, dis-moi, ma soeurette,
Qu’avais-tu dans la tête,
Quand tu t’es entichée
De ce bien trop grand niais?
Son sourire de pète-sec
T’a bien cloué le bec.

Tu t’es amourachée.
Lui aussi, on dirait!

Si tu contes fleurette
A ce genre de p’tits mecs,
Vérifie, aussi sec,
Qu’il en a dans la tête.
Avant de te soucier
De la taille de ses pieds!

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Sur l’oreiller!

Un couple qui s’engueule,
Pour se rabibocher,
Veut l’avis étranger
D’un être moins bégueule.

Je ne ferme pas ma gueule,
Vous l’avez demandé.
Je ne ferme pas ma gueule,
Vous m’avez trop gonflé!

Votre amour, il dégueule.
Je crois, c’est le respect
Dont vous faîtes le linceul.
Et, c’est la vérité!

Pas le respect pour l’autre,
Le respect de soi-même.
On est tous bon-apôtre,
Quand on a des problèmes!

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Garde à vous!

Quand tu fais ton mielleux,
Quand tu es bien putasse,
Dis-moi, est-ce que ton noeud
Se regarde dans la glace?

On te casse les oeufs
Pour avoir trop frimé,
Dis-moi, est-ce que ton pieu
Se sent désintégré?

Si tu cours, sans ta queue,
Tu vas bientôt tomber.
Lève-toi, malheureux.
Essaie la vérité!

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Va où le vent te mène!

J’ai parlé souvent de Suivre Le Vent.
Je m’explique mal? Soyez un peu patients.

Cela dépasse la raison!
Cela vient de moi, l’enfant.
Une sensation, un frisson,
Une chanson et un cri blanc!

On se tient au chaud dedans,
Bien au chaud, là, dans son sang.
On ne bouge pas, on attend.
L’appel viendra par le vent.

On se laisse guider.
On n’veut pas se presser,
Ni, encore, hésiter.
On le suit volontiers!

On comprend intimement
Que la voix, dans le vent,
Nous dit, exactement,
Quelle voie suivre, à l’instant!

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