Angelot, Angelet puis Ange!

Un texte sans Grimm, sans frime, mais avec ma fidélité.
Parler de toi, ça me démange, tant il y a à raconter.

D’où venait cette rage étrange qui s’emparait de moi, quand je te sentais menacé. Lâches Pierre, sale bête! Sinon, tu vas le regretter.

Tu as quitté la peur, cette angoisse avec son alfange, qui voulait lentement, tout vivant, t’avaler. Cette bête cruelle qui, à tes dix huit ans, s’est faite adversaire déclarée! Je l’affronterais, avec joie, si je devais la croiser. J’essaierai de la tuer, même si je devais y rester!

Ceux qui t’aiment toujours,
Quand ils parlent de toi,
Te racontent tout amour,
Gentillesse et humour!
Ils voient en toi un ange.
Et moi, mon enfant-roi,
Je ne suis que louanges
Quand je parle de toi!

Quittant cette fange d’ ici-bas,
Tu as dit, en un rêve étrange,
A un de tes amis à toi,
Que, là où tu es, tu es bien.
Même si c’est vraiment un peu loin!
Moi, je le veux pour toi, mon ange!

Je ne crois pas à l’au-delà.
Même si parfois, en moi, ça change.
Je te vois, tout près de ta mère,
Là où tu voulais être, Pierre!

Fragile, sensible et docile,
Mais un vrai homme, pour le moins!
Ta vie ne fut pas facile,
A ton image et c’est bien!

J’espère que tu es rentré chez toi.
Mon doux Pierre, mon tout petit à moi!

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Discréditer, arme sublime!

Discréditer, procédurer, c’est museler!

Contre les Veilleurs, on intente, on bombarde à tout-va!

Ils savent que pluie du matin n’arrête pas le pèlerin.
Mais qu’à prendre des claques, on encaisse déjà moins!

Continuer malgré tout, c’est compliqué. C’est caillou!

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Benbassa!

Joli nom que voilà!

Esther,

Que ces quelques mots te soient Parapluie!
Qu’ils te protègent des injures dont on t’agonit.

Tu es digne. Tu n’abandonneras pas ton combat pour tes frères et tes soeurs. Les opprimés, ton trésor sacré! Toi, tu sais!

Petite dame, grand-coeur,
A l’intelligence vive!
N’écoute pas les horreurs
Que, contre toi, ils activent.
Ces chacals de malheur!
Engeance qui t’invective!

S’ils s’en prennent à toi,
C’est bien que tu les déranges.
Moi, en tout bien, tout honneur,
Je crois que tu es un ange!

Grand-coeur, on m’a déjà appelé comme ça. A cela, je savais que j’étais dans le vrai et que rien ne m’arrêterait!

J’aimerais que mes mots arrivent jusqu’à toi!

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Un Gilet Jaune habille un Homme Debout!

J’enrage!

Que ne dit-on pas de vous?

Il est facile de gloser. Il est facile de se moquer. Vous ne saurez respecter que quand vous serez acculés.
Non, Messieurs, les Gilets ne sont pas canards sans col!

Mais qu’est-ce que ça peut bien faire, l’avis d’un faux-col?


Ce vil moqueux est un poète à la mords-moi le noeud!

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Magi-Conte n° 1!

Un Magi-Chien et une Espérambole s’affrontaient, sur la lande!

Ils étaient, chacun, le dernier de leur race. Ceux de chacun détruits par ceux de l’autre.
A se haïr et se combattre pendant des millénaires, Magi-Chiens et Espéramboles s’exterminèrent!

Nous avons, là, le tout dernier combat.

Dotés d’une haine, pour l’autre race, extraordinaire!
Dotés d’un instinct de survie, faiblissant à l’idée d’être seul sur terre!
Croyez-vous qu’ils s’écharpèrent?

Qu’est-ce que ça peut bien faire, maintenant?

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L’instant vérité!

Pourquoi vient-il vers moi, de temps en temps, ce petit gars?

Parce qu’il ne trouve pas, auprès de son entourage, de réponses satisfaisantes aux questions qu’il se pose.

Quelque chose lui dit que, moi, je l’écouterai et le réconforterai!

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Que ma foi revienne!

J’ai, au coeur, une chanson amène, un doux poème.
Elle rassemble, de toute mon histoire, les Je t’aime!

Je t’aime, Pierro!
Je t’aime, l’oiseau!
Je t’aime, ruisseau!

Je ne t’aime pas, mon égo. Mais, sans toi, je n’existerai pas!

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Lettre à un allié de toujours!

« Je voulais te voir pour refermer ma mémoire, clore mon histoire! »

Cela remonte à l’époque, gamins, où je me suis, seul, levé pour toi. On s’est revus quelques années plus tard, un soir où je m’étais fait alpaguer par une bande de chiens. Tu es sorti de nulle part. Tu as fondu sur mes agresseurs, tel l’ange de la mort. Tu étais prêt à aller loin!

Depuis ce temps, on s’est toujours épaulé. Je te passe ma bagnole, tu cautionnes mon toit. Et puis, les coups durs!

On ne s’est pas fréquentés, ni même vraiment parlé. Amis, pas vraiment. Alliés, certainement!

Tu es le premier à tomber. Tu souffres, cela se voit. Tu me souris quand même!

Tu veux que je reste avec toi?

« Non. Je voulais te revoir, une dernière fois! »

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Lettre à un ennemi juré!

Je franchis ta porte, sous les regards hostiles. Je suis venu te rendre hommage, mon vieil ennemi. Je te rapporte ta hache, celle que tu avais laissée dans mon dos, il y a tant d’années. On n’y allait pas de main morte, quand on s’écharpait! Je te la rends. Elle est tienne.

A ta dernière heure, je suis venu te saluer. Tu meurs, aujourd’hui. Je suis mort, moi, il y a longtemps, quand mon fils est parti. Tu n’avais rien à voir à l’affaire, cette fois-ci.

Tu prends ma main et tu regardes les tiens. « Laissez-nous, s’il vous plaît! »

Je suis resté un long moment. On ne s’est presque rien dit. Et puis, je me suis levé. Avant de franchir la porte, je me suis retourné pour, une dernière fois, te saluer. Tu es dans ma vie pour l’éternité. Tu ne m’as pas regardé, en route vers l’autre rivage, l’esprit en paix!

Une hache de guerre est faite pour retourner sous terre!

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