Catégorie : Messages vers les gens!

Y’ a des hauts, des bas,
De gros soucis,
Des bas, des hauts.

Il y’ a des cœurs las,
Et des mépris,
Des mots idiots.

Y a des hauts, des bas,
De grands dépits,
Et des bateaux.

Pas de haut sans bas,
De jour sans nuit,
De vie sans eau!

Y’ a des grands éclats,
De beaux écrits
Qui vont très haut.

Il y a, parfois,
De bons amis,
Derrière ton dos.

Il y’ a des coups bas,
Des vin aigris
Et des Bientôt.

Il y’ a de la joie,
Des gens épris
Et des marmots.

Il y’ a des combats,
Des incompris,
Des idéaux!

Il y’ a de la foi,
De beaux épis
Et des Bravos.

Y’ a des hauts, des bas.
Mais c’est ainsi
Et c’est bien beau!

Y’ a des hauts, des bas,
Des bas débits,
Des bas, des hauts!

Si je reprends la parole,
C’est pas pour tout merdifier.
Je connais une histoire drôle,
Voudrais-tu me voir conter?

Je vois bien, petite bestiole,
Que mes mots sont surannés.
Toi, tout frais sur tes guibolles,
Quelle fable vas-tu me conter?

Tu m’envoies dans le formol,
Car tu sais la vérité.
Je dois aller à l’école,
Car les temps ont bien changé.

Puis, tu te mets un bémol
Et tu nous sers un café.
Je vois bien, petite bestiole,
Que tu veux me demander.

Loin de moi, mes années folles!
Mais, je n’ai pas oublié.
Toi, tout frais sur tes guibolles,
Voudras-tu me ressembler?

Si je reprends la parole,
C’est pour tout paraboler.
Viens à moi pour qu’on s’envole.
Notre appétit est entier!

Sûr que, si j’avais une maison,
J’en ferais mon atelier.
Et que, du sol jusqu’au plafond,
Ma femme devrait nettoyer.

Sûr que, si j’avais un enfant,
Il serait vite périmé.
Et que, sous les emmerdements,
Moi, je finirais noyé.

Sûr que si j’avais un clébard,
Je voudrais te le dresser.
Ce sera jogging tous les soirs,
Ne t’amuse pas à traîner.

Je suis un con.

Perdre un enfant, c’est mourir et rien d’autre.
Parfois, parfois, longtemps après, on renaît!

Pourquoi dire que Joseph
Est parti pour toujours?
Il te prend derechef,
Quand il vient faire son tour.

On sent que, le refrain,
On l’a trop attendu.
Alors, on n’écoute rien,
Et on tortille son cul.

Ces mots que je t’adresse
Ont des sous-entendus.
Je ne fais pas la messe,
Je ne sais rien de plus.

Un feu de cheminée,
Dans un donjon glacé.
Ça s’est bien terminé.
De la soupe réchauffée
Et ce feu or-braisé,
C’est comme un sortilège.

Un feu de cheminée,
Dans un donjon caché.
On est bien réchauffé.
On a beaucoup marché,
Le vent froid et ouaté
De la première neige!

Une vraie bonne vie,
C’est ce qu’il faut souhaiter.
Naviguer sans soucis
Et aimer exister.

A sa gloire, je souscris,
Être prédestiné.
Destiné à être lui
Et à participer!

Une vraie bonne nuit,
C’est ce qu’il faut souhaiter.
Avec rêves épanouis
Et ambiance de gaieté.

Les arbres se calvitient
Et se lamentent au hasard.
Une lumière étrécie
Peine à veiller, sur le tard.

Le doux soleil, en automne,
Séduit les convalescents.
Tous les quarts d’heure, on frissonne
Et puis, on déplace son banc.

Le soleil est sur la crête.
Il est tard, on doit vieillir,
Jusqu’au chant de l’alouette.
Lors, on pourra revenir.

— La goutte est tombée, mais l’onde n’a pas bougé.
Apparemment, il y aurait un phénomène d’inertie.

— Ah merde. Alors, on fait quoi?
On n’a pas quelque chose de plus fort?

— Si, une bombe.

–– Envoyons-la!

— La lueur a scintillé et le rideau est retombé.
Essaie encore!

Et toi, c’était comment,
La première fois
Où ils t’ont contactée?

Dis-moi, c’était comment,
La deuxième fois,
Quand ils t’ont embarquée?

Holà! Bonjour, les gens.
De vous à moi,
Vous pouvez la garder.

Sans moi! C’est évident,
Comme à chaque fois,
Ils vont la rapporter.