Welcome!


La fée de baptême te crache au nez,
Et puis, la sage-femme te fait tomber.
Ton pied gauche, lui, s’est fait avorté
Et ton œil droit qui veut se méfier.
Ton cerveau, lui, se barre, horrifié.
Et puis, tes parents, aussi. Welcome!

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C’est con, en fait!

— Tu peux te serrer contre moi, si tu veux.
— Ça va, j’ai pas peur.
— Bouhhhh!
— Wouah!

Sursaut, puis tout petit, tout collé-serré. C’est con, en fait.
C’est moi qui ai poussé le cri, vaudrait mieux aller ailleurs.

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Aujourd’hui, c’est l’automne!

Un jour, c’était Noël,
Ou l’hier de tantôt,
Tu as pollué le ciel,
D’un grand vent de métro.

Et là, c’est au printemps.
Le monde change de peau.
Tu as refait semblant,
T’attendant aux bravos.

Là, c’est en plein été.
Tu t’es fait rigolo.
Et un peu cuisinier.
Tu as changé de peau!

Aujourd’hui, c’est l’automne
Et tu fais de ton mieux.
Tu le dis à personne,
Mais tu veux vivre vieux!

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Ma rose a refleuri!


Elle a fleuri, fin juin.
Elle refleurit, fin août
Et son joli parfum
Arrive, au rendez-vous.

Je vous ai dit, fin juin :
Je la garde pour vous.
Si tu viens dans le coin,
Je t’en donnerai un bout!

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J’ai beau t’aimer très fort!

« Un garçon emprunte 10 euros à son père très occupé,
Afin de lui acheter, de son temps,  une petite heurée
. »



J’ai beau t’aimer très fort,
Quand tu me contestes,
Je hurle à la mort
Et je te déteste.

Je ne suis pas capable,
De vraiment t’éduquer.
J’écoute les notables
Et te plie, à leur gré.

J’ai beau t’aimer très fort,
Quand tu te redresses,
Je te donne tort,
J’oublie mes promesses.

Je ne suis pas capable,
De bien te respecter,
D’être un père véritable,
Te laisser évoluer!

J’ai beau t’aimer très fort,
Quand tu me confesses,
Je te traîne dehors,
T’emmène à la messe.

Je ne suis pas capable,
Quand tu es en détresse,
De changer de vocable
Et d’user de tendresse!

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Va te cacher, dans tes draps!



C’est pas la peine de revenir
Et de décider de partir.
C’est pas la peine de tuer le chat
Et en plus, il n’est pas à toi!

C’est pas la peine de ressortir
Toutes tes pensées à maudire.
Et tu peux bien casser un plat,
C’est toi qui le répareras!

C’est pas la peine de repartir,
Tu sais que tu vas revenir.
Alors, nettoie un peu tout ça
Et va te coucher, dans tes draps.

C’est pas la peine de rétrécir.
Tu sais, je ne vais pas t’écrire.
Alors, plutôt qu’en faire un plat,
Viens te recacher dans mes bras!

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Je me souviens de toi!


Je me souviens de toi,
C’était dans la nuit brune.
L’enfer coulait sur toi,
Tu hurlais à la lune.

Je me souviens de toi.
A ton anniversaire,
Tu danses avec tes bras,
Comme tu savais le faire.

Je me souviens de toi,
Tu hurlais à la mort.
Mais tu es encore là.
Je te vois vivre, encore!

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Tu essores tes lunettes!


Tu essores tes lunettes
Et tu desserres ton col.
C’est la peur qui te guette,
Celle qui t’éloigne le sol.

Tu rechausses tes lunettes
Et tu remontes ton col.
Au fond de tes mirettes,
Tes deux pieds sont au sol!

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Mes cachets d’aspirine!


Si je ne suis
Pas psychopathe,
Mon passé
N’est pas clean.

Quand je me suis
Fait faire aux pattes,
Tu étais
Maryline.

Bon. Toi, tu cuis.
Moi, je retape.
J’ai tué
Colombine!

Et ces recuits
De médicates
M’ont gavé
D’aspirine.

Si je ne suis
Pas psychopathe,
Du passé,
Je rumine!

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