Ma rose a refleuri!


Elle a fleuri, fin juin.
Elle refleurit, fin août
Et son joli parfum
Arrive, au rendez-vous.

Je vous ai dit, fin juin :
Je la garde pour vous.
Si tu viens dans le coin,
Je t’en donnerai un bout!

Facebooktwitter

J’ai beau t’aimer très fort!

« Un garçon emprunte 10 euros à son père très occupé,
Afin de lui acheter, de son temps,  une petite heurée
. »



J’ai beau t’aimer très fort,
Quand tu me contestes,
Je hurle à la mort
Et je te déteste.

Je ne suis pas capable,
De vraiment t’éduquer.
J’écoute les notables
Et te plie, à leur gré.

J’ai beau t’aimer très fort,
Quand tu te redresses,
Je te donne tort,
J’oublie mes promesses.

Je ne suis pas capable,
De bien te respecter,
D’être un père véritable,
Te laisser évoluer!

J’ai beau t’aimer très fort,
Quand tu me confesses,
Je te traîne dehors,
T’emmène à la messe.

Je ne suis pas capable,
Quand tu es en détresse,
De changer de vocable
Et d’user de tendresse!

Facebooktwitter

Va te cacher, dans tes draps!



C’est pas la peine de revenir
Et de décider de partir.
C’est pas la peine de tuer le chat
Et en plus, il n’est pas à toi!

C’est pas la peine de ressortir
Toutes tes pensées à maudire.
Et tu peux bien casser un plat,
C’est toi qui le répareras!

C’est pas la peine de repartir,
Tu sais que tu vas revenir.
Alors, nettoie un peu tout ça
Et va te coucher, dans tes draps.

C’est pas la peine de rétrécir.
Tu sais, je ne vais pas t’écrire.
Alors, plutôt qu’en faire un plat,
Viens te recacher dans mes bras!

Facebooktwitter

Je me souviens de toi!


Je me souviens de toi,
C’était dans la nuit brune.
L’enfer coulait sur toi,
Tu hurlais à la lune.

Je me souviens de toi.
A ton anniversaire,
Tu danses avec tes bras,
Comme tu savais le faire.

Je me souviens de toi,
Tu hurlais à la mort.
Mais tu es encore là.
Je te vois vivre, encore!

Facebooktwitter

Tu essores tes lunettes!


Tu essores tes lunettes
Et tu desserres ton col.
C’est la peur qui te guette,
Celle qui t’éloigne le sol.

Tu rechausses tes lunettes
Et tu remontes ton col.
Au fond de tes mirettes,
Tes deux pieds sont au sol!

Facebooktwitter

Mes cachets d’aspirine!


Si je ne suis
Pas psychopathe,
Mon passé
N’est pas clean.

Quand je me suis
Fait faire aux pattes,
Tu étais
Maryline.

Bon. Toi, tu cuis.
Moi, je retape.
J’ai tué
Colombine!

Et ces recuits
De médicates
M’ont gavé
D’aspirine.

Si je ne suis
Pas psychopathe,
Du passé,
Je rumine!

Facebooktwitter

Mort à seize ans!



Rage Éprouve
Est fulgurant.
La vie bouge,
En son dedans.

Rage Éprouve,
Mort à seize ans.
Son coma
Est permanent.

Rage éprouve
Un apaisement.
Rien qui bouge
Et rien n’est sang!

Facebooktwitter

C’est un hominidé!


C’est un hominidé,
Avec des tentacules,
Qui veut vous posséder
Et qui vous parle en bulles.

Vous voudrez bien donner,
Au petit homuncule,
Un peu de vos journées
Et puis des tubercules.

Comment ne pas l’aimer,
De tous vos ventricules.
Il saura vous charmer,
Quand il vous fait ses bulles!

Facebooktwitter

Té nomé Omého!


« Té nomé Omého »,
Ça veut dire, en glandois,
« Aujourd’hui, c’est repos. »
Enfin, un truc comme ça.

« Té nomé Omého »,
Ça veut dire, pourquoi pas,
« Tu t’appelles Roméo. »
Mais, je ne le crois pas.

« Té nomé Omého »,
Ça ne veut pas dire ça.
« Tu es homme, amigo
Et tu marches, comme moi. »

Facebooktwitter

Ce n’est pas un débat!


Ce n’est pas un débat,
On peut croire qu’on échange.
Et ça fait un tabac,
Que le monde est étrange.

Chacun, dans son bastion,
En guerre de positions.
T’es sûr d’avoir raison,
Les autres sont des cons!

Je dirais qu’un débat,
Sans avis mitigé,
C’est gueuler, sur les toits,
Qu’on ne peut pas changer.

C’est chacun sa chanson
Et des preuves en béton.
A chacun la mission
De rafraîchir les cons.

Si je ne refuse pas,
Certes, de t’écouter,
Je me fie à ma foi,
En zone contaminée.

L’autre n’a pas raison.
On va, par précaution,
Lui donner un surnom,
L’envoyer en prison.

A défaut de débat,
Sortons-nous de la fange.
Si tu me parles de toi,
Je t’écoute, en échange.

Facebooktwitter