Alors, c’est mouif ou c’est bof?

— Tiens, je t’ai pris ça.
Je sais que tu aimes bien.
Mouif! Euh, merci.
— Ça veut dire quoi ça, mouif?
Ça veut dire ouaif.
— Et c’est quoi ça, ouaif?
Ouaif, ça veut dire bof
Et bof, ça veut dire non.
J’ai aimé, fut un temps.
Les goûts changent,
Tu devrais te renseigner.

— Bon, alors, c’est oui ou c’est bof?
— Eh bien, c’est plutôt bof,
Mais merci, quand même!

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Des choses inutiles!


Les choses inutiles
Sont des choses qui s’effacent.
Il est parfois utile
De les remettre à leur place.

Les choses inutiles
Ont envahi la place.
Et plus rien n’est facile
Car tout devient dégueulasse!

Range les choses inutiles,
Déjà un peu de place!
Jette-les, c’est facile:
Tu peux vivre dans l’espace.

Les choses inutiles
Sont rangées, à leur place,
Près des propos faciles
Et des pensées dégueulasses.

Dés lors, il est facile
De reprendre la place,
De vivre une vie utile
Et qui, jamais, ne nous lasse!

Les choses inutiles
Sont des choses qui s’effacent.
Il est parfois utile
De les remettre à leur place.

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Truth is health!


Sache que le Parler-Vrai
N’est pas à sens unique.
Si on te le donnait?
Vite, tu le pratiques.

Si on te parle vrai,
Toi, tu tais ta réplique.
Et puis tu parles vrai,
Ignorant la critique.

Avec le Parler-Vrai,
Très vite, on communique.
Pour toujours, désormais!
C’est un outil unique.

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Je ne suis plus sûr de rien!


Peu sûr de ce à quoi je crois, je ne me fie plus à ce que je sais.
Ce que je sais n’est pas droit, alors la vérité ne me rate jamais.
Je crois que je pense sur du faux, au lieu de penser sur du vrai.

Peu de choses auxquelles je crois, il n’y a plus rien que je sais.
Et, comme je sais que je ne sais pas, je peux enfin parler vrai!
Je me sens un peu à l’étroit dans cet océan de vrai, désormais.

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Envole-toi, l’oiseau!


J’ai fait un petit nid douillet,
Pour toi, sous l’ardoise de mon toit.
Je t’ai mis à boire, à bouffer,
Pour quand tu reviendras à toi.

J’ai fait un petit trou caché,
Pour toi, dans l’ardoise de mon toit.
Ainsi, tu pourras observer,
A l’abri, sans que l’on te voit.

Les chats, interdits au grenier,
Aussi longtemps qu’il le faudra.
J’ai fait un trou dans le plancher,
Afin de mieux veiller sur toi.

Et puis, tu t’es mis à chanter,
Là-haut, au dessus de mon toit.
Depuis, tu viens souvent danser
Pour moi, en me donnant ta joie!

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