Amidou et Amédée!


Le sorcier Amidou
Est une âme bien-née
Qui lorgne dans les trous
Du joli temps passé.

Le sorcier Amédée
Est un peu marabout.
Pas de colifichets,
Mais un œil qui voit tout.

Le sorcier Amidou
Regarde la vérité.
Et le cœur d’Amidou
N’est pas amidonné.

Le sorcier Amédée
A un cœur d’amadou.
Comme il est sang-mêlé,
Il se réjouit de tout.

Le sorcier Amidou
Et son frère Amédée
Ne sont pas des jaloux
Et vont tout te donner.

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Aux laissés-pour-compte!


A ceux qui ne peuvent espérer
Et qui ne veulent plus rêver.
A ceux que l’on a attachés
Et ça ne fait qu’empirer.

A ceux qui ne peuvent pas parler,
Que le mal veut achever.
A ceux dont les difficultés
Sont trop longtemps ignorées!

A ceux qui ne savent pas nager
Et que l’on jette dans l’évier.
A ceux qui ne peuvent pas voler,
Aux ailes fragiles et blessées!

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De mal en pis!



De son long corps onduleux,
Il a fouetté l’asphalte.
Tout ce qui te rend heureux
Mourra sous forme plate.

Elle jette un halo de peur
Sur la proie qu’elle prédate.
Le halo brise le cœur
Et casse un peu les pattes.

Or même s’ils sont frère et sœur,
Sache qu’ils se combattent,
Caribe, Scylla de l’horreur,
Pour toi, l’âme qu’ils convoitent!

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Le jardin des joies partagées!


La joie fait briller les pattes d’oie,
De même que les dents juvéniles.
Écoute cet homme qui, là-bas,
Charme l’air, de ses mots fragiles!

La peur, qui nous emmure la joie,
Nous condamne à une vie timide.
Las, le feu qui protège du froid
Réchauffe ses plats insipides!

S’entre-regarder, toi et moi,
C’est encore affaire indicible.
Oui, entre-échanger, toi et moi,
C’est encore une chose possible.

On s’en-rêve, souvent, toi ou moi,
De nager dans des eaux sensibles.
On s’est parlé, une ou deux fois,
Échangeant des mots si tangibles.

Alors, s’en remettre à la joie
Nous rendra la vie plus facile.
Et si s’interpellent nos joies,
On ne vivra rien d’imbécile!

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A votre identité!


A tous les gamins perdus,
A la montée des eaux.
A tous ces enfants mordus,
Par de vilains cabots.

A toutes ces âmes inconnues,
Que je sais exister,
Je crie, d’une voix éperdue :
Je salue votre identité!

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Quand tu te parles!

Tu te surprends à parler de ce que, depuis si longtemps, tu tais.
Il a profité de ta confiance donnée, pour se sortir de la bestiole.
Il te faut l’écouter, sans tergiverser et sans lui couper la parole!
C’est ton meilleur allié. Ton toi-réalité que, trop souvent, tu tais.

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Je, moi, me!


Je, moi, gla-gla,
Quand je pète d’effroi!

Je, moi, glin-glin,
Quand je branle rien!
Je, moi, glue-glue,
Quand je colle ton cul.
Dis-moi, tu m’aimes?

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A l’heure du Perce-neige!


Si je te conte une histoire où je serais roi,
Voudrais-tu y entrer, me rejoindre chez moi?


Je t’offre oiseaux-concert et parfum de lumière.
La nature nous enchante de printane manière.

Tu n’as pas de dehors, tu confines sous ton toit.
Clos tes yeux et entends l’odeur de cette joie!

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Triste et sombre crétin!

Non, il n’est pas quantité négligeable.

Il n’est pas une sardine,
Tu n’es pas un requin.

Et quand tu l’assassines,
Tu le fais orphelin.

Non, il n’est pas quantité négligeable.

Il s’échine vers la cime,
Comme le ferait chacun.
Tu le jettes dans l’abîme,
Triste et sombre crétin.

Non, il n’est pas quantité négligeable.

Comme il croyait en toi,
Quand il était gamin!
Comme il aimait ta voix,
Triste et sombre crétin.

Non, il n’est pas quantité négligeable.

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