Quand tu te parles!

Tu te surprends à parler de ce que, depuis si longtemps, tu tais.
Il a profité de ta confiance donnée, pour se sortir de la bestiole.
Il te faut l’écouter, sans tergiverser et sans lui couper la parole!
C’est ton meilleur allié. Ton toi-réalité que, trop souvent, tu tais.

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Je, moi, me!


Je, moi, gla-gla,
Quand je pète d’effroi!

Je, moi, glin-glin,
Quand je branle rien!
Je, moi, glue-glue,
Quand je colle ton cul.
Dis-moi, tu m’aimes?

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A l’heure du Perce-neige!


Si je te conte une histoire où je serais roi,
Voudrais-tu y entrer, me rejoindre chez moi?


Je t’offre oiseaux-concert et parfum de lumière.
La nature nous enchante de printane manière.

Tu n’as pas de dehors, tu confines sous ton toit.
Clos tes yeux et entends l’odeur de cette joie!

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Triste et sombre crétin!

Non, il n’est pas quantité négligeable.

Il n’est pas une sardine,
Tu n’es pas un requin.

Et quand tu l’assassines,
Tu le fais orphelin.

Non, il n’est pas quantité négligeable.

Il s’échine vers la cime,
Comme le ferait chacun.
Tu le jettes dans l’abîme,
Triste et sombre crétin.

Non, il n’est pas quantité négligeable.

Comme il croyait en toi,
Quand il était gamin!
Comme il aimait ta voix,
Triste et sombre crétin.

Non, il n’est pas quantité négligeable.

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Ah, ces mômes!

Les mômes, c’est quand ils font les mômes qu’ils nous réjouissent.
Quoi qu’il se passe, ils jouent, toujours et partout, comme des chats.
Oh, il ne pourra pas t’aider dans ton travail, comme il l’a tant promis.
Une bulle est passée, flottant dans l’air. Il court après, il est déjà parti!
S’il vient, ce sera sa tête entre le marteau et le clou. C’est toi qui vois!

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Ça n’arrive jamais!


On ne devient jamais
Ce que l’on voudrait être,
Qu’il s’en faille d’un filet
Ou d’une prairie à paître.

On ne saura jamais
Ce qu’on aurait pu être,
Si l’on vit, désormais,
Entre porte et fenêtre.

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Aux jeunes parents!

Aux jeunes parents, qui ne veulent pas transmettre à leurs petits, ce monde qu’on leur a légué, tout pourri et qui sont bien dans la merde.
Ils sont bien aimables de nous sourire encore! Je ne vous demanderai pas pardon, car je ne veux pas m’absoudre.
Je ne fais rien contre personne, mais je sais, que par mon comportement, à chaque instant, je tue!

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Le lever du pantin!


Là, j’entends les clarines
Sonner dans cette machine.
Et le fond de mes dents
Faire un grand bâillement.

Vite, de l’aspirine
Et je vais à l’usine.
Et de l’efferalgan,
Ça calmera mes dents!

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