
A tous les gamins perdus,
A la montée des eaux.
A tous ces enfants mordus,
Par de vilains cabots.
A toutes ces âmes inconnues,
Que je sais exister,
Je crie, d’une voix éperdue :
Je salue votre identité!
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
Non, il n’est pas quantité négligeable.
Il n’est pas une sardine,
Tu n’es pas un requin.
Et quand tu l’assassines,
Tu le fais orphelin.
Non, il n’est pas quantité négligeable.
Il s’échine vers la cime,
Comme le ferait chacun.
Tu le jettes dans l’abîme,
Triste et sombre crétin.
Non, il n’est pas quantité négligeable.
Comme il croyait en toi,
Quand il était gamin!
Comme il aimait ta voix,
Triste et sombre crétin.
Non, il n’est pas quantité négligeable.
Les mômes, c’est quand ils font les mômes qu’ils nous réjouissent.
Quoi qu’il se passe, ils jouent, toujours et partout, comme des chats.
Oh, il ne pourra pas t’aider dans ton travail, comme il l’a tant promis.
Une bulle est passée, flottant dans l’air. Il court après, il est déjà parti!
S’il vient, ce sera sa tête entre le marteau et le clou. C’est toi qui vois!
Aux jeunes parents, qui ne veulent pas transmettre à leurs petits, ce monde qu’on leur a légué, tout pourri et qui sont bien dans la merde.
Ils sont bien aimables de nous sourire encore! Je ne vous demanderai pas pardon, car je ne veux pas m’absoudre.
Je ne fais rien contre personne, mais je sais, que par mon comportement, à chaque instant, je tue!