A cultiver sa misère!

A regarder sa malchance,
On se construit un enfer.
Un jour, par inadvertance,
J’ai choisi de laisser faire.

Depuis je peux, par avance,
Court-circuiter ma misère.
La vie, alors, recommence.
Là est le cœur de l’affaire!

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Le poème est image!


On insère des images
Dans le blanc d’une page,
Avec des mots ciselés.

Il y a des orages,
Il y a des partages,
De sombres calamités.

Il y a des messages,
Il y a des mirages,
De frêles traces de beauté.

Je dis que c’est dommage,
Toujours tourner la page,
Ne pas les voir s’envoler!

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Ah non, pas cette fois!


Je crois bien que j’ai le cœur sec,
Ce que tu dis me laisse froid.

Non, je ne suis pas une girouette,
Car je me suis lassé de toi.
Et ton miroir aux alouettes,
Tu me le sers, à chaque fois.

Je crois bien que j’ai le cœur sec,
Ce que tu dis me laisse froid.

J’essaie seulement d’être honnête,
De ne pas mentir, par ma voix.
Je ne suis pas une marionnette
Que tu fais bouger de tes doigts.

Je crois bien que j’ai le cœur sec,
Ce que tu dis me laisse froid.

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Le patient de la chambre 102!


Le patient de la chambre 102,
Cette fois, c’est un vieux monsieur.
Il respire mal, il manque d’air.
Il fait des bulles, dans son désert.

Le patient de la chambre 102
A de longs sourcils broussailleux,
Qui lui donnent un air si austère,
Qu’on en oublie ses beaux yeux clairs.

Le patient de la chambre 102
N’en est pas encore aux adieux.
Donc, ne l’enterrez pas trop vite.
Aidons-le, pour qu’il ressuscite!

Le patient de la chambre 102?
Oh, il va vraiment beaucoup mieux.
Il est complètement guéri,
Il lui tarde de rentrer chez lui!

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Have a breath!

Calme-toi et respire,
Respire pour te calmer.
Calme-toi et respire.
Alors tout va changer!


Mais, vois-tu, ton inspire
Ne va pas t’inspirer.
Car c’est par ton expire
Que tu peux exister!

Calme-toi et respire,
Respire pour te calmer.
Calme-toi et respire.
C’est toi qui va changer!

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J’ai la tête aux labours!


Ce sont des rais de mémoire,
Dans une tête labourée
Pour que des graines d’espoir
Viennent s’y déposer.

Un peu de l’effet-miroir,
Mais rien de dénaturé.
Avec un vague désespoir,
Devant nos rêves mort-nés.

Ce sont les bonds de l’espoir
Qui nous font tant sursauter.
Alors que, dans la nuit noire,
On voit tout s’achever.

Pour revoir germer l’espoir,
Il faut se faire jardinier.
Le voisin a un semoir,
Il va venir m’aider.

Pourquoi ai-je parlé du noir?
On est en pleine journée.
Comment se porte l’espoir?
Il est en train de pousser!

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On sort du même moule!


Ton cerveau suit des chemins tortueux.
Le mien veut arrêter de penser.
Viens, je ne suis pas un lépreux.
Tu peux t’asseoir à côté!

Mais non, tu n’es pas, non plus, un lépreux.
Je sais aussi m’auto-torturer.
Disons plutôt qu’on est chanceux,
De nous être rencontrés!

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La tache de Grâce!


Je crois vraiment que je n’ai rien à me conquérir.
Parfois, par moments, la grâce, je la vois sur moi.
Pourquoi courir? Plutôt vite s’arrêter et rester coi!
Je regarde les taches de grâce, sur moi, grandir!

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