Il y a tant de façons de trier les gens.
Je vois comme une frontière,
Entre ceux qui peuvent rire du malheur des autres
Et ceux qui ne peuvent pas!
L’arroser de tendresse!

On arrose un enfant,
De son seul arrosoir,
L’arrosoir pour enfants,
La tendresse du soir!
Dans ses yeux, la détresse
Commence à s’effacer.
Nos gouttes de tendresse
L’ont enfin réchauffé.
On a séché ses pleurs.
On voit ses yeux briller.
Dans ses yeux, la douceur
Nous fait nous engager!
Et, sans rien y comprendre,
On se retrouve sur l’heure,
Au fond de ses yeux tendres,
Sous une douche de bonheur!
Le crime phallique!

Las, ce discernement
Que l’on voit dans tes yeux,
Il ne tient pas vraiment,
Sur le bout de ta queue!
Ce ne sont pas hormones,
Mais un truc plus vicieux,
Qui se pointe quand elle sonne,
Ton heure d’être amoureux.
Et en bon gros pervers,
Tu affûtes tes yeux.
On crie : Tu es son père.
Tu l’encules d’autant mieux!
Tu avais l’air normal,
Jusqu’à demain matin.
En plus d’être immoral,
C’est grandement malsain!
Un gros con, comme les autres!
Tu n’as pas d’amis!
Il est à terre!
Qu’est-ce qu’on fait ensemble?

Qu’est-ce qu’on fait , cet été?
Moi, j’irai sûrement voir un film, le 14 juillet.
Ma femme veut aller en chine, boire du thé.
Qu’est-ce qu’on se fait à bouffer?
Des nouilles, trempées dans du café.
Elle va probablement manger chinoisé!
Qu’est-ce qu’on regarde, à la télé?
Une course d’allumettes, sur du papier glacé.
Du cul sur le Net. Au sol, ma salive à nettoyer!
Mais, quand va-t’elle rentrer?
Je suis allé en Angleterre, mettre du lait frais
Dans ma bière, histoire de te paraître anglais.
Des fois, je me dis…
Parle à un autre, stp!

Mais, vous savez de quoi vous parler?
Je réponds de moins en moins,
Ou, alors avec grand soin,
A ces questions de crétin :
— « T’es d’accord avec moi,…? »
— « Tu comprends bien que…?
— « Tu trouves ça juste que…? »
Et, surtout:
— « Il faut bien dire que: …! »
— « Tu trouves ça normal que…? »
Arrêtez, arrêtez, les primates!