Ah, ces parents!
De grands enfants
Qui enfilent l’uniforme, sur le tard.
Ah, ces parents,
Ces grands enfants,
Qui voient la vie comme un grand boulevard.
Trinquez, parents.
A vos enfants!
Qu’ils puissent ne pas trop vous en vouloir!
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
Il y a des jeux où l’on joue, pendant toute sa vie,
Pour bien s’occuper et ne pas mourir d’ennui!
Il y a des jeux où on joue toutes ses cartes.
Et le plus beau, c’est cette vie que l’on vit!
Pourquoi vouloir en garder dans ses manches?
Cela n’est pas jouer, c’est tricher, au mieux.
Ne pas vouloir y jouer et, seul, rester assis,
Ça ne fait pas sérieux, ce manque d’appétit!
On joue avec les cartes que l’on a reçu, au départ.
De ces cartes, on ne se sépare pas vraiment.
Puis vient l’occasion d’améliorer son jeu.
A ce jeu, on gagne toujours un peu!
Comme dans tout jeu que l’on essaie, on n’intègre pas complètement la règle, au départ.
On peut facilement se retrouver hors-jeu!
Tout est possible, tout peut se passer, puisqu’on est, au final, dans le jeu des dieux.
Dieux restés sur leur piédestal et beaucoup moins aventureux!
Du sang de navet,
Dans un cœur docile.
De petits regrets,
Une vie facile!
Un coup de stylet,
Dans ce cœur fragile.
Elle part à jamais,
Tu deviens fébrile.
Ce maudit gibet
Ne tient qu’à un fil.
Devant, il n’y a rien
Que du temps stupide!
Un coup de stylet,
Sur la veine-suicide.
La vie du navet
Ne tient qu’à un fil!