Ah, ces parents!

Ah, ces parents!
De grands enfants
Qui enfilent l’uniforme, sur le tard.

Ah, ces parents,
Ces grands enfants,
Qui voient la vie comme un grand boulevard.

Trinquez, parents.
A vos enfants!
Qu’ils puissent ne pas trop vous en vouloir!

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Une victime est une victime!



Bien évidement, les victimes
Supportent les blessures intimes.
Aidons-les, pour qu’elles n’aient, du crime,
Qu’une cicatrice douce et infime!

Même si on assure pour le crime,
C’est quand même elles qui paient la prime.
La victime devient sur-victime.
Faites que l’on dédouane les victimes!

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Ils jasent!



Ils rumeurent, ils écrivent des fables,
Les complotistes à deux balles,
Les revanchards du scandale.
Ceux qui sont naturalisés Crétins!

On donne l’enfer en bacchanale.
« Veuillez ranger vos portables! »
L’homme est le seul animal
Qu’on peut dire con comme les siens!

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Le jeu des dieux!

Il y a des jeux où l’on joue, pendant toute sa vie,
Pour bien s’occuper et ne pas mourir d’ennui!

Il y a des jeux où on joue toutes ses cartes.
Et le plus beau, c’est cette vie que l’on vit!
Pourquoi vouloir en garder dans ses manches?
Cela n’est pas jouer, c’est tricher, au mieux.
Ne pas vouloir y jouer et, seul, rester assis,
Ça ne fait pas sérieux, ce manque d’appétit!

On joue avec les cartes que l’on a reçu, au départ.
De ces cartes, on ne se sépare pas vraiment.
Puis vient l’occasion d’améliorer son jeu.
A ce jeu, on gagne toujours un peu!
Comme dans tout jeu que l’on essaie, on n’intègre pas complètement la règle, au départ.
On peut facilement se retrouver hors-jeu!
Tout est possible, tout peut se passer, puisqu’on est, au final, dans le jeu des dieux.

Dieux restés sur leur piédestal et beaucoup moins aventureux!

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En route!

Boitant, à la traîne,
On a cheminé.
Une vie bohème,
Sans vraiment bouger!

Être capitaine,
De ce grand voilier.
Savoir dire « Je t’aime! »,
Pouvoir le chanter!

Curieux phénomène
Que la destinée!
S’apprécier soi-même,
Se vouloir entier.

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Comment vous dire?

Vous dire tout et ses semblants.
Dire, sans en parler vraiment
Et vouloir se contredire!

Sans avoir l’air de le dire,
Le dire au premier soupir.
Vouloir vous en parler avant!

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Fils de p…!

Il arrive, des fois, que des fils s’assassinent.
Trois mots, sur la mère, d’un goût plus que douteux.
Ils se comportent, là, comme des machines.
Les parents devraient se sentir honteux!

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Allez, on joue!


On fonce vers la case-fuite,
En guerrier chimérique.
Les pleurs nous racornissent.
On ne vit que l’été.
On n’est jamais entier,
Toujours, en case-départ.

Quel est ce jeu qui pique?
Mais, quel est son principe?
Pour qu’en accros héroïques,
On ne fasse plus qu’y jouer!

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Pose-toi, un peu!

Du sang de navet,
Dans un cœur docile.
De petits regrets,
Une vie facile!

Un coup de stylet,
Dans ce cœur fragile.
Elle part à jamais,
Tu deviens fébrile.

Ce maudit gibet
Ne tient qu’à un fil.
Devant, il n’y a rien
Que du temps stupide!

Un coup de stylet,
Sur la veine-suicide.
La vie du navet
Ne tient qu’à un fil!

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