
Les cornards du bon-aloi
Vont venir nous servir
Leur soupe toute prête.
Et les riflards du bon-droit
Viendront tout anéantir
Et tuer les miettes.
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
Nos ailes de papillons se rétractent.
Enfin, nous pouvons marcher.
Je sais que je vais faire ce choix
Et puis le regretter.
Je m’en fous, car, quand je te vois,
Je me sens concerné.
Je sais que je vais faire ce choix
Et puis m’y engager.
Je m’en fous, car je suis comme ça,
Je ne peux pas changer.
Et, un jour, nos ailes se contractent.
On peut, de nouveau, voler!
J’essaie d’écrire poétique, je cherche la musique enchantée…
Avant, je ne savais pas dire.
Alors, je criais mon absence.
Maintenant, je peux écrire
Et je sais me dire, en silence.
Lors, dans le miracle d’écrire,
D’articuler ce que je pense,
Se trouve le goût des sourires,
De vous qui êtes ma ressemblance.
La lune est de retour,
Mon coeur se ralentit.
Rideau contre le jour,
Je ne vis que la nuit.
Sous la lumière de jour
D’un soleil épanoui,
Je cours à toute alloure,
Pour aller faire du bruit.
C’est bien la loi du jour
De fatiguer ma vie.
Quand je peine aux labours,
J’en appelle à la nuit.
Oui, mais sans les tambours,
Que deviendrait la vie?
A ne rien vivre autour,
On s’ennuie dans la nuit.
Se mêlent la joie du jour
Et la paix de la nuit.
La vie est de retour.
Cette fois encore, j’en suis!