Nenni, non!


Nenni, non, non, non!
Tu dis toujours non.
Oh mais si, si, si!
Tu n’dis jamais oui.

Parfois, non puis oui.
Tu hésites aussi!
Après oui suit non.
Tu dis toujours non!

Nenni, non, non, non!
Tu dis toujours non.
Oh mais si, si, si!
Tu n’dis jamais oui.

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Dis-moi!

Oh, mais dis-moi, seigneur!
Pourquoi je suis si con?
Faux, lâche, vil et menteur,
Si loin de la maison.

Oh, mais dis-moi, seigneur!
Comment être un homme bon
Et digne d’être des leurs?

Connaître la compassion!

Vouloir avoir bon coeur
Est comme une solution.
Alors, écoute, du cœur,
Ce que dit ta raison.

Oblitérer tes peurs
Et penser guérison.
Partager ton bonheur
Avec tous, sans raison!

Parler avec ton cœur,
Écouter sans passion!
Puis, t’y mettre sur l’heure
Et ignorer les cons!

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J’ai des mots pour toi!

Toi, tu veux des mots qui puissent te faire sortir de ta routine!

Souvent, j’ai entendu ces mots, rencontrés dans des voix serines.
On les cherche, ils nous arrivent, du fond d’une belle voix-sourdine.

Alors, je te le dis, primo, quitte ton fort-alamo, va sourire à la voisine.
Deuxio, écoute ta voix et tes mots. Et laisse tomber, avec l’aspirine!

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Un jour sans fin!



Je me rends au boulot,
J’ai encore sommeil.
Je fais bien le gros dos,
Pour gagner ma paie.

Je m’extirpe du boulot
Et le monde est merveille!
Une sieste sur le dos,
Je nage dans le ciel.

Après la sieste, boulot!
Je vais voir mes abeilles.
Je couche deux ou trois mots
Qui me semblent essentiels.

Je mange et fais dodo
Et c’est toujours pareil.
Tout repart à zéro.
C’est comme une vie d’abeille!

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Pampillon est une ordure!

Pampillon,
Le velu,
Sort de sa cabane.

Pampillon,
Le poilu,
Marche sur la montagne.

Pampillon,
Le couillu,
Se cherche une compagne.

Pampillon,
Le goulu,
Repère une jeune dame!

Pampillon,
Le pointu,
Aime les enfants-femmes.

Pampillon
Prend son cul
Et lui nique son âme!

Pampillon,
Aperçu,
Nous raconte une fable.

Pampillon,
Détenu,
Va en prendre pour son grade.

Pampillon,
Découillu,
N’emmerdera plus les dames!

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De l’arbre-source!

Je veux te remercier,
Douce bruine salutaire.
Par toi, le ciel est eau,
Puis l’eau est arbre.

Comme l’arbre est eau,
L’eau devient ciel.
Et la gloire de l’arbre
Se répand sur la terre!

L’arbre protège la vie
Qui, sous l’arbre, musarde.
Alors, l’homme regarde
Le bonheur d’être en vie!

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C’est magnifique!


L’insecte tord ses élytres et ses ailes-harpes s’étirent.
Il vibre, alors, comme une crécelle, réveillant les vivants.
Puis, ce sont des notes de couleur, vertes de douceur.
D’autres insectes vibrent aussi, d’abord à contretemps.
C’est un peu comme un livre sur la mémoire du temps!
L’arbre est comme enguirlandé par cette belle lumière.
Le ciel est à l’envers et les étoiles emplissent l’arbre.

La terre est ciel, le ciel est sur la terre!

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Sur le fil!



Tu es un peu moins fébrile,
Quand tu es sur le fil!

Il n’y a plus rien de facile,
Quand tu es sur le fil!

Tu n’es plus du tout agile,
Quand tu es sur le fil!

Tu n’es plus du tout gracile,
Quand tu es sur le fil!

Tu deviens bien moins docile,
Quand tu es sur le fil!

Tu te sens bien trop fragile,
Tu t’accroches à ton fil!

On te condamne à l’exil,
Quand tu es sur le fil!

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