Le porteur de feu!

Je portais le feu depuis longtemps.
Depuis qu’on m’en avait passé le relais.
Quand tu viens de Néandertal,
Le porteur de feu tu le connais!

Je portais le feu depuis longtemps
Et tu es arrivé.

J’ai porté mon feu vers toi et je t’ai réchauffé.
Jusqu’à ce que s’éteigne ma flamme.
Oh comme j’en ai le regret!

Je voulais être fort comme le fer,
Solide comme le roc, doux comme le duvet.
Tout pour te protéger!

J’ai été le tout le temps d’une traversée.
Toi, tu es parti et je me suis échoué!

Dans les flammes que saigne mon coeur,
Je te tiens chaud à jamais!

Facebooktwitter

Comment vas tu?

Oh, dis moi ce qu’il t’arrive, mon frère.
On te dirait déjà en enfer!

Ton dos, tes dents,
Ta femme, l’argent.
On dirait que tout se débine.
On dirait que tout t’assassine!

Tu as tout à fait la tête
De celui que la mort guette!

Ta voix pleure.
Ta voix tremble.
J’ai devant moi une bonne heure.
Buvons un café ensemble!

Facebooktwitter

De nouveau sur le réseau!

Un blues solitaire, à traîner tout le samedi, la misère? Pas sûr!

Plutôt un besoin d’intériorisation profonde. Être seul avec soi!

Je veux me rebrancher!

Pas quelque chose de tranquille. Mon pouls s’accélère. Tout devient flou et mou. De belles choses m’apparaissent. De belles choses naissent.

Endeuillé jusqu’au fond des yeux comme je le suis encore, je me retrouve dans une transe émotionnelle. Cela crée. Cela naît. Ma magie revient alors!

J’ai du temps pour me taire et m’écouter. Ce que disent les autres m’intéresse.

Je me suis rebranché!

Facebooktwitter

Pierro la Lune!

Pierro la Lune!

Ton chien hurle à la lune;
Je m’demande bien pourquoi.
Est-ce une règle commune?
Il devient loup, je crois!

Ton chien hurle à la lune;
Je m’demande bien pourquoi.
Serais tu sur la lune?
Est-ce que ton chien te voit?

Serait-ce de l’amertume
Qu’il aurait dans la voix?
La lune est dans la brume.
Le chien ne la voit pas!

Je rêve à Pierro la Lune.
Mais le voilà qui aboie.
Il n’aboie pas pour des prunes.
Je crois qu’il a vu un chat.

Tais toi ou je t’en mets une.
Toi, l’animal qui aboie
Tu veux aller sur la lune?
Je t’y envoie de ce pas!

Facebooktwitter

T’accueillir!

Tu montes vite l’escalier. Tu viens droit sur moi.

Tes yeux sont des phares en plein jour. Ton sourire, un acquiescement.

T’as du bois pour moi. Je vais pouvoir porter le feu!

Mes bras s’ouvrent en grand.

On se regarde, on se parle.

Puis, de nouveau on vit ensemble!

Je m’appuie sur ton genou pour me lever.

Tu te rentres.

Demain, c’est moi qui viendrai chez toi.

On ira probablement se balader.

Facebooktwitter

En mode chevaleresque!

Les derniers temps, toujours à mes côtés, tu aurais pu passer pour mon écuyer. Un écuyer m’accompagnant dans mes nombreux voyages.

Mais, ce n’était pas du tout ça. Tu étais mon prince!

Je te devais, en premier lieu, assistance et protection.
Je l’ai fait.
Je devais combattre tes ennemis, du moindre jusqu’à La Bête.
Je l’ai fait.
Je devais, toujours, me préoccuper de ton bien-être.
Je l’ai fait.

Je ne t’ai pas juré allégeance, il n’y a pas eu de cérémonie.
Mais, moi, j’étais à ton service. Tu étais mon prince, merci!

Bien sûr, ça ne ne se passait pas vraiment comme ça.
Mais, ça y ressemble un peu.

Repose-toi, maintenant. Dors, mon doux prince!

Facebooktwitter

En mémoire de Vous!

Une procession. Tous tenant une chandelle. Des lueurs dans le noir. Un cimetière. Ils sont là pour l’hommage. Ils se mettent en cercle pour les enserrer tous. La musique parle. Les coeurs se lèvent. Ils apparaissent. Ils sont tous là, revenus! Personne ne manque. Communion puis retour! Ils reviendront, processionnaires…

Facebooktwitter