Il couine que quelque chose lui a touché le talon, remonte sur la berge, en courant comme un échassier maniaque. Il a pas passé le genou; il n’est pas encore dans l’eau. « Mais, tombe; ça ira plus vite! » Tous les Mômes répètent. Lui, il dit qu’on est tous contre lui; il tombe, enfin!
« A la fois gladouilleux Et emmerdouillant, à la pesée: une virgule: Le grand MOrdedans Contre les tubercules! » Il mange « Même, Gladouilleux Et emmerdouillant, je Reprends; MOrdedans Utilisait du pain blanc Pour lucher sa assiette! » Et il finit.
Tu vois la pipistrelle, près de la fleur au miel Tu vois la lune d’eau, sur son reflet d’argent Tu vois l’ombre de l’oiseau traversant le ciel T’as froid; « Grand-père, encore un instant! »
Quand la lune est d’argent, des fois parfois, on se balade. Tu as cru que tu parlais à ton père. Tu vois à ton côté ton grand-père; Du coup, la nuit est moins sévère! Quand la lune est d’argent, des fois parfois, on se balade.
Je courais à pleine volée; j’avais encore ma chance. Mon frère venait de se faire manger par le rideau de pluie; c’était le dernier. Je courais comme un acharné; j’y étais déjà presque. Je me suis arrêté, c’était trop beau; j’étais dans le beau d’un tableau, pile en son centre: « L’herbe verte ondulait, spatulée; le soleil faisait brûler les jaunes et la pluie zébrait ses rayons de miel. » De grosses gouttes tintèrent mes épaules; je courais à pleine volée; je n’ai pas été trempé. Victoire!
Un canard, tout mouillé, se faufile dans l’étable, Comme le chat échaudé qui court dedans la fable. Après s’être essoré, il se couche sur la paille, Car ce temps éploré ne lui rien dit qui vaille.
A un des côtés, sur la paille, dans un coin, Un vieux chien fatigué déplore ce temps de chien. A son autre côté, se dépose un bestiau Qui rumine ses pensées, dedans sa tête de veau.
Un cheval veut entrer et fait tomber la bêche Et un âne bâté rentre encore dans la crèche. Tout un troupeau mouillé se rassemble sur les marches Et, tous, ils veulent entrer dans le tréfonds de l’Arche!
C’est bon, mes légumes, je les garde; j’en ai marre de les gaspiller. Je t’ai fait une bouffe comme ta pension. Je t’ai fait une purée-jambon. Sauf que je l’ai faite à ma façon : La purée, je l’ai mise en montagne; j’ai posé un œuf dessus, pour faire volcan. Sur les flancs, j’ai mis du Schproutsse, pour faire la lave. Non, le Schproutsse, c’est pas du Ketchup, c’est le Sang des Morts!