Je te vois la force du petit komodo qui a l’air si tranquille quand il rêve!
Jean-Jacques-Félix-François!
Moi, j’aurais bien voulu que l’on me prénomme Jean-Jacques-Félix-François. A dix ans, j’aurais écrit des histoires fantastiques un peu gores que j’aurais signé Jièf, le morbide. Pour ça, il faut du temps.
Jean-Jacques-Félix-François, c’est trop long à dire; ils ne t’appellent pas. T’as juste droit à: « Tes devoirs sont faits? Tu veux aller chercher le pain; oui, maman ». « Tu veux aller chercher le vin; oui, papa ».
Le Sacré vit en lui!
Avant la énième!
Tu vas aller t’excuser!
Je leur voudrais des ailes!
C’est pour ça, je sais pas!
C’est pour ça, je sais pas;
Je ne l’ai pas trouvé.
C’est pas faute de moi;
Je l’ai longtemps cherché.
C’est pour ça, je sais pas.
Je peux rien te diser.
Il était une fois,
Un jour peut arriver.
C’est pour ça, je sais pas.
Je ne peux pas t’aider.
Tu devras faire ton choix
Et tout recommencer.
C’est pour ça, je sais pas.
Mais, tu peux demander.
Il y a, dans ma voix,
Un fond de vérité.
La mer à traverser!
Sur ton ardoise orange!
A ma toute petite mère!
Quand que, moi, j’avais dix ans,
J’habitais où elle habite
Et ça faisait rire les glands:
J’avais une mère toute petite.
Mais, sais-tu que c’est géant
D’avoir une mère toute petite?
Tu ne fais plus le serpent,
Collé à une jambe en frite.
C’est pas un inconvénient
D’avoir une mère toute petite;
Tu te colles, entier-gluant,
Dans tout elle et t’en profite!