C’est quoi, cette bestiole?


Je regarde cette bestiole,
Je vois pas ce que c’est.
Un insecte qui miaule
Et s’acharne à grimper?

Cette satanée bestiole
N’arrête pas de chanter.
Je crois, c’est une ciguiole,
A son air obstiné.

Et cette foutue bestiole
N’arrête pas de tomber.
Si elle se casse la fiole,
Elle veut vite remonter.

Je regarde cette bestiole,
Je sais pas ce que c’est.
Une fée, une luciole
Ou bien un scarabée?

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Ah, tu veux des grimaces!

Ma tête de rides, mon oeil froid et mon oeil mort, mes dents pour mordre et ma voix de râle, tu veux ça?
Celle-là, celle-là!
T’es sûr, tu vas pas courir te cacher dans une poubelle?
Même pas, même pas!
Et ma tête de peur, au vieux chignon pas frais, derrière mes doigts d’horreur qui font clic quand mes dents claquent?
Connais pas, connais pas!
Laquelle je te fais, en première?
— Celle-là, celle-là!

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Une histoire pour tes yeux!


Je te conte une histoire,
Car le temps est mouillé
Et qu’il est un peu tard,
Pour s’aller promener.

C’est l’histoire du Renard,
Du fromage Pue-des-pieds
Et du vilain Corbard
Qui voulait le bouffer.

Je crois, il se fait tard
Et l’histoire s’est figée.
Voyons dans ma mémoire,
Si je peux la trouver.

Mais, le vilain Corbard
Ne veut rien écouter
Et il ferme ses mâchoires
Sur le blanc Pue-des pieds!

Je crois, c’est pas trop tard
Pour dire la vérité :
Pue-des-pieds, dans l’histoire,
Est toujours condamné.

De Renard à Corbard,
Commence l’échauffourée.
Pue-des-pieds, sans retard,
Fuit, en longues coulées.

Tant je dis cette histoire,
C’est fini de pleuver
Et il n’est pas trop tard,
Pour nous faire à goûter.

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Toi, tu es son complice!



— Si tu veux un café, grand-pềre,
Je peux te le préparer.

— Pour mieux me préparer, super!
Mais, que veux-tu me cacher?

— Je n’ai rien eu de mieux à faire
Que d’écraser tes fraisiers!

— T’as raison, ce n’est pas super.
On ne va plus en parler!

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On va rentrer doucement, 2!



Je comprends bien qu’il est tard
Et que tu as froid aux dents.
Mais, à courir dans le noir,
On va pas gagner du temps.

Tu veux passer par la mare,
Emporté par ton élan.
Mais tu n’es pas un canard
Et tu t’étales comme un gland.

Je comprends bien qu’il est tard
Et que tu veux ta maman.
Tiens bien ma main, dans le noir,
On va rentrer doucement!

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Comment que ça procède?


Je croyais savoir, je croyais avoir raison. Je t’ai fait une scène.
Toi, tu ne veux pas m’en vouloir, c’est ce que disent tes yeux.
J’ai honte et je grandis. L’oeil de l’enfant est un juste miroir!

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