
C’est mon océan, ma vague!
Ma sombre vérité.
Comme une brève escale,
Dans une immensité.
C’est mon océan, ma vague.
Ils m’étaient destinés.
Sur l’océan, je m’évade.
J’ai la vague à mes pieds!
Un sourire, un poème!
C’est un enfant des rues,
Dont il faut se méfier.
Il n’a pas une bonne vue
Et ses dés sont pipés.
C’est un enfant perdu
Que l’on a négligé.
Il a connu la rue
Et puis d’autres métiers.
Mais il a survécu,
Car on est en été.
Et il est parvenu
A danser du bon pied!
Et cet enfant perdu,
Si on l’aide à chanter,
Enchantera la rue
Et tous ses bas-côtés.
Quand tu offres le jour,
A la lune de l’eau,
Le soleil sort. Retour,
A un reflet pâlot!
Si tu donnes, à la nuit,
Le regard des étoiles,
Elle t’allonge, en oubli
Et re-déchire le voile.
S’éclairent les alentours
Et s’estompe le hublot.
Un soleil de retour
Recompose le tableau.
Un soleil de velours
Se crépite, sur la toile.
Il veut parler d’amour
A la nuit des étoiles!