Hôm, le gargouillant,
Le toujours mourant,
A jamais lymphatique.
Son attente immobile
Lui a ouvert les yeux.
Sa posture impassible
Lui donna le nez creux.
Hôm, le gargouillant,
Le toujours vivant,
A jamais sympathique!
Un sourire, un poème!
Tu n’as rien d’autre à faire,
A part te boire de l’eau.
Et si tu persévères,
Tu mangeras bientôt.
Il est vrai que, naguère,
On marchait en troupeaux.
On a palpé la Terre,
Pour en faire des grumeaux.
Modeler de misère
Les mains de Fatuité.
Envolés la crémière,
Le gentil pot de lait!
Tu le savais, pépère.
Tu as plié ton dos,
Pour une pâtée-chimère,
Rester dans le troupeau.
Tu n’as rien d’autre à faire
Que vivre de nouveau.
Pense un peu à ton frère,
C’est ton alter ego!
Les vents de l’enfer
Sont parfums de charnier.
On ne peut rien faire
Que se boucher le nez.
L’odeur de la peur
Qui règne, en entité,
Donne à la sueur
D’étranges qualités.
L’enfer est sur Terre,
Ce n’est pas compliqué.
C’est aussi sur Terre
Que le ciel est caché.
Pourquoi vouloir l’heure?
Ton corps vit en été.
Si tu cherches l’erreur,
Veux-tu la vérité?
Les vents de la Terre
Nous disent l’autre côté.
Ce n’est pas mystère,
On est tous concernés.
Les vents de l’enfer
Vont tout nous assécher.
Le ciel est sur terre,
Allons donc le chercher!