La légende de VanMcTong!


Jean VanMcTong
Est un birman,
Avec des tongs
Et un turban.

Jean VanMcTong
S’est fait amant
Et mâche-tongs,
Pour deux-trois francs.

Jean VanMcTong
Est amusant.
Il chie les bombes
Qu’il a dedans.

Jean VanMcTong
Est un birman,
Avec des tongs
Et un turban.

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Des fins de rêves indigestes!


Échapper aux cannibales,
Se paralyser de flippe.
Se retrouver à cheval,
Avoir oublié son slip!

Être le prince du bal
Et se retrouver en rut.
Puis parler au principal,
En tremblotant dans son fute.

Se retrouver sur la paille,
De ce cochon que l’on bute.
Et puis perdre ses entrailles.
Et ce, sans faire la culbute.

Patauger dans le canal,
Cherchant sa règle à principes.
Et revenir du Népal,
Pour forniquer dans l’œdipe!


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Le visage de Tarace!

Le visage de Tarace
A des reflets variolés.
Avec le temps qui passe,
Il semble se tuméfier.

Dedans, c’est dégueulasse.
C’est un bordel compliqué.
Las, Tarace a l’audace
De retourner s’y cacher.

Le visage de Tarace
Me semble un peu fatigué.
Il joue devant la glace,
Mais n’ose pas se regarder!

Avec le temps qui passe,
Ça ne va pas s’arranger.
Son train le laisse sur place,
Il fait tout pour le rater.

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Je ne peux rien pour toi!



Je ne peux rien pour toi,
Si tu ne veux pas t’aider.
Je ne peux rien pour toi,
Si tu préfères piétiner.

Je ne peux rien pour toi,
Si tu préfères t’enterrer.
Je ne peux rien pour toi,
A part me re-vacciner.

Je ne viens par vers toi,
Pour te laisser m’insulter.
Je te renvoie chez toi,
Tu ne sais pas t’excuser!

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Né dans un cercueil!


Je ne suis pas encore sorti
Que c’est déjà: « Ferme ta gueule!
Qu’est-ce que tu as fait, abruti? »
Je suis né dans un cercueil.

Je ne suis pas encore entré,
J’attends là-devant, tout seul.
Encore heureux que c’est l’été,
Je tremble comme un épagneul.

Aujourd’hui, je suis allongé
Et on va me laisser seul.
Je ne suis pas encore sevré
Que c’est ma soirée de deuil!

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Il était mort!


Il était mort,
Très calfeutré.
Un coffre-fort
Matelassé!

Il était mort,
Tout empêtré.
Ça pue la mort,
Sur les côtés.

Il était mort,
Très réveillé.
Longtemps encore,
Sans plus bouger!

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Le port-hôpital!



Quand on vient s’ancrer
Dans leur port-hôpital,
C’est comme à regret,
Un retour à la cale.

Ils vont réparer,
Exorciser le mal.
Ils vont s’activer
A retendre vos voiles.

Quand on vient s’ancrer
Dans leur port-hôpital,
On est rassuré,
On regarde les étoiles.

J’irai, en juillet,
Dans leur port-hôpital.
Sous le vent mauvais,
C’est la meilleure escale!

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Une maxime à connaître!

Elle nous revient de la préhistoire, pas d’une autre planète, cette maxime, pour mémoire.

« Naître, se nourrir.
Mourir pour nourrir
Celui qui va naître. »

Mais elle reste dans le noir, cette maxime honnête.
On la fuit, ne voulant pas la connaître.

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Mais, enfin, t’étais où?


Mais, enfin, t’étais où?
Où est-ce que t’étais parti?

Tu as les yeux d’un hibou,
Seul en Patagonie.
Et ton petit ventre mou
S’est un peu rétréci.

Mais, enfin, t’étais où?
Est-ce que tu es abruti?

Il met des mots bout à bout,
Pour en faire un long cri.
Il a eu, le p’tit bout d’chou,
Une peur trop grosse pour lui.

Mais, enfin, t’étais où?
Et pourquoi tu es parti?

Serre-toi un peu contre nous.
Là, tu es à l’abri.
Et mange un peu de ragoût.
Puis, tu iras au lit!

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