Une petite critique,
Des plus sympathiques :
« Mais pourquoi tu chantes,
Quand on met la musique? »
Haro sur le moustique!
Le vilain moustique Pique-pique,
Quand il se rôde vers mon front,
Me les gonfle, au point critique,
Avec son bruit d’oraison.
Je vais me mettre une babaffe,
A m’en décrocher les ouïes.
Une de ces baffes de mataf,
Mais Lui sera aplati!
Le vilain moustique Pique-pique
Arrête un peu son zonzon.
Je vais dormir, sans critique.
Moustiques, fuyez ma maison!
Épopée sirène!
L’esprit de Zathacan!
L’esprit de Zathacan brûle en toi.
Tu es dieu, à moitié ou à demi.
Si Zathacan fait de toi un roi,
Il entrera plus vite dans ton esprit.
L’esprit de Zathacan gronde en toi,
Il inonde de peur tes ennemis.
Zathacan prend possession de toi,
Tu feras même peur à tes tout petits!
Zahacan est dieu, sans foi ni loi.
Il est le seul dieu que l’on ait maudit.
Comme on ne veut pas de lui, en bas,
Zathacan est un dieu qui se tapit.
L’esprit de Zathacan tremble en toi,
Un vieux l’a reconnu, mis à merci.
L’esprit de Zathacan sort de toi.
Zathacan est le seul dieu qu’on poursuit!
Citation célèbre, n°1!
Ces mots dont on crève!
Sous le regard des étoiles!
Il est assis, sur sa terrasse,
Là-haut, au delà des étoiles.
Là-haut, la nuit, le temps se lasse.
Il ne vient plus rien des étoiles!
Il est assis. De sa terrasse,
Là-haut, il regarde les étoiles.
Et son télescope l’embarrasse,
Il ne comprend rien aux étoiles.
Il est assis, sur sa terrasse,
Là-haut, par delà des étoiles.
Là-haut, la nuit, le temps s’efface.
Seule, la nuit se voile et dévoile.
Il est assis et le temps passe,
Il ne viendra rien des étoiles!
Il lorgne le bas de la terrasse,
S’en va, délaissant les étoiles.
Il est assis, sur sa terrasse,
Là-haut, tout au fond des étoiles.
Là-haut, la nuit, le temps se glace.
Alors, il regarde notre étoile!
Les histoires pour émouvoir!
Les histoires pour émouvoir,
Je sais pas les transmuter.
En grattant dans mes tiroirs,
Je vais, peut-être, en trouver.
Tiens, j’ai écrit ça, ce soir,
Si tu veux la raconter.
C’est dans un autre crachoir
Que j’aime à la voir chanter!
Et notre histoire de ce soir
Va déjà nous envoûter.
Si elle va loin, dans le noir,
Qu’elle allume votre gaîté!
Les histoires pour émouvoir,
C’est bien, déjà, échanger.
Et, à plusieurs, c’est notoire,
Elles se sont améliorées.
Les histoires de désespoir,
C’est pour un public privé
Que je trahis, sans mémoire,
Car j’aime bien tout mélanger!
J’aime assembler, dans le noir,
La souffrance et la beauté.
J’aime le baiser du soir,
Le goût des larmes salées.
On vous a donné, ce soir,
Le meilleur que l’on avait.
J’aime ce moment bizarre,
Où on croit qu’on se connaît!