
Enfin, c’est la vraie vie,
Le grand vent sur la steppe.
Même si l’eau les lui rétrécit,
L’écureuil se trempe les noisettes!
Un sourire, un poème!
Je voulais te le dire,
Ton ombre est méfiante.
Quand elle te voit partir,
Elle agrippe la terre,
S’y accroche de son ventre!
Je voulais t’avertir,
Ton ombre est troublante.
Quand elle te voit souffrir,
Te tordre par terre,
Elle se tape sur le ventre.
Je voulais t’en saisir,
Ton ombre est navrante.
Toujours à te maudire,
A faire sa sorcière,
Bien cachée, dans son antre.
Je devais te le dire,
Ton ombre est très chiante.
Je vais devoir partir.
Garde ta mégère,
Tu es son épicentre!
Le vilain moustique Pique-pique,
Quand il se rôde vers mon front,
Me les gonfle, au point critique,
Avec son bruit d’oraison.
Je vais me mettre une babaffe,
A m’en décrocher les ouïes.
Une de ces baffes de mataf,
Mais Lui sera aplati!
Le vilain moustique Pique-pique
Arrête un peu son zonzon.
Je vais dormir, sans critique.
Moustiques, fuyez ma maison!
L’esprit de Zathacan brûle en toi.
Tu es dieu, à moitié ou à demi.
Si Zathacan fait de toi un roi,
Il entrera plus vite dans ton esprit.
L’esprit de Zathacan gronde en toi,
Il inonde de peur tes ennemis.
Zathacan prend possession de toi,
Tu feras même peur à tes tout petits!
Zahacan est dieu, sans foi ni loi.
Il est le seul dieu que l’on ait maudit.
Comme on ne veut pas de lui, en bas,
Zathacan est un dieu qui se tapit.
L’esprit de Zathacan tremble en toi,
Un vieux l’a reconnu, mis à merci.
L’esprit de Zathacan sort de toi.
Zathacan est le seul dieu qu’on poursuit!