C’est pas qu’on est con!


C’est pas qu’on est con,
On pense trop vite.
Sans modération,
En stéréotypes.

Quelle est la raison,
Un manque de critique?
C’est pas qu’on est con,
De la même fabrique?

Remettre en question
Le fond de nos slips?
Quelle complication.
Au feu, les principes!

C’est pas qu’on est con,
Nous dit le public.
Mais si, on est con,
Nous dit la critique.

Un con pour un con
Et la même réplique.
Ecouter un con
Et prendre panique!

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Ta petite lumière!


Ta petite lumière
N’apparaît, d’ordinaire,
Qu’en des moments de joie.

Ces éclats de lumière,
Même s’ils sont éphémères,
Parlent vraiment de toi.

Ta petite lumière,
Si elle m’est étrangère,
J’ai bien la même en moi.

Nos éclats de lumière,
De l’unité première,
Se parlent, en cas de joie!

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Un diablotin m’a dit!


Dieu ne pouvait qu’ignorer
Semblable médiocrité.
Nous, on sait bien les flairer,
Les âmes qui ont l’air vicié.

Bravo à tous les damnés,
Vous avez bien mérité.
L’enfer va recommencer,
Vous nous avez bien aidés.

Nous, on en a plus qu’assez.
On s’en va, on veut rentrer.
Pour ce qui est du merdier,
Vous n’avez qu’à y rester!

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Tombe la pleuviote!


Ça fait déjà longtemps
Que je suis installé,
Là, pour me regarder
Les larmes de la pleuviote.

Ces gouttes d’un instant,
Entrant dans ma mirée,
Vont vite se transformer
En de brillantes loupiotes!

Et cet effet mouillant,
S’il se met à pleuver!
Mais la terre, abreuvée,
Ne paraîtra plus creviote.

Il arrive un moment,
Où ça cesse de pleuver.
Vite, va recommencer
La vie de l’herbe petiote.

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Des combats mythiques!


Que vas-tu opposer à mon lapin
A ciseaux, armé pour le combat?

Ce sera mon lépidoptère, fielleux
Et membré comme t’y crois pas.

Drôle de bestiole! Connais pas.
Suc gastrique, il lance du poison?

Non, un insecte gros comme ça.
Ton lapin, il va te l’enculer, recta!

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Question pas si facile!

Qu’est-ce qu’il y a de véritablement gratuit?

M. — Les sentiments, le ressenti.
Q. — L’air et le soleil sont gratuits.
N. — Ce qui t’est donné est sans prix.

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Tout un programme!


La charrue a gangrené

La plaine sauvage.
Et la vie s’est exportée,
Là-haut, à l’étage.

Ils ont empapaoutés,
Nourris au fromage,
Les rats, enfin muselés.
Loi est au carnage!

La rivière a débordé,
Sanctifiant l’outrage.
Et le monde en a assez,
Les temps changent d’âge!

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Ecoute-le, d’abord!


Celui-là, il est bavard,
Ce qu’il peut en raconter!
Il faudrait voir le nectar,
Dont il arrose ses pieds.

C’est une espèce de traînard,
Comme est un handicapé.
Celui-là, il est buvard.
Mais il sait aussi chanter.

Celui-là, il est bizarre,
A vouloir le statufier.
Ecoute-le! C’est bien plus tard
Que tu pourras l’autopsier.

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Plus de cent mille morts!


Plus de cent mille morts,
Ce n’est que quelques morts de plus.
Plus de cent mille morts.
Alors, n’en parlons plus. Motus!

Plus de cent mille morts,
C’est se prendre une balle dans l’anus.
Plus de cent mille morts,
C’est comme se faire un infarctus!

Plus de cent mille morts,
C’est encore un crime en versus.
Plus de cent mille morts,
Des humains, des êtres et bien plus!

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Que des tranches de coup d’œil!


Que des tranches de coup d’œil,
Sur un monde qui joue de la flûte.
Pas une ride au cercueil,
Avant que de faire la culbute!

Que des mémos pour œil,
Ce n’est pas que ça me rebute.
A ne voir que d’un oeil,
On se tue bien et on s’ampute.

Quoi de beau, pour cet œil,
Alors que l’on part en culbute?
La queue d’un écureuil,
Cette joie qui te persécute!

Que des tranches de coup d’œil,
Sur un monde qui joue de la flûte.
Je suis dur de la feuille
Et ma maison, c’est une hutte!

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