Y a gourance!

Ah, bon dieu,
Quand j’y pense,
C’est beau comme un dimanche,
Ces années de navrance
Et de persécuta.

Oh, vain dieu,
Y’a gourance.
C’est beau comme une chance,
A être heureux d’avance,
Libre de l’idolât!

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Il n’y a qu’une seule voie!

Quelque soit notre démarche, on se retrouve toujours avec plus de questions que de réponses. C’est comme ça que ça marche, quand on vit ici. Je dois bien le comprendre pour adapter ma démarche. Je crois, c’est une vérité, ça tourne dans l’autre sens, tout simplement.

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A la va comme j’te pousse!



C’est comme cet orphelin,
Dedans la maison d’un riche,
Élevé avec du grain,
A la salade de pois chiches.

Ou encore ce turlupin
Qui danse comme une godiche
Et qui regarde dans les coins,
Quand il reçoit son bakchich.

Pourquoi pas ce philistin
Qui va quérir les auspices
Et qui ne doute de rien?
Pour lui, douter est un vice!

Combien de contemporains
Se font aveugles aux supplices?
Ils font pousser des gamins,
Sans terreau fertile et riche!

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Quand ça merglisse!


Quand les fées à grosses têtes se sont penchées,
Me demandant le vœu que je voulais, j’ai répondu:
« Je voudrais le vœu pour aider quand ça merglisse. »

Eh, c’est bon, j’étais bébé! Je disais ce que je voulais,
On ne me faisait pas encore chier avec mon français.

Des vœux, j’en envoie partout, j’en ai fait beaucoup.
Mon œil se met à se plisser, car ça va recommencer,
Signe des temps désolés, la grande leçon d’inanité.
Quelqu’un se met à chuter, car, pour lui, ça merglisse.

Mon stock de vœux va s’épuiser. Je réserve le dernier
Pour aider un de mes fils, quand, pour lui, ça merglisse!

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L’ange de la Destruction!


D’un coup de faux, en tournant,
L’ange coupe la tête du manant.

De sa faux à grand tranchant,
Il tranche la fesse du passant.

Il s’excite, en tournaillant,
Fend le bide du tout-venant.

A force de couper en tranches,
C’est sa raison qui calanche.

De sa faux au bout des manches,
Destruction prend sa revanche!

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Lettre à un demeuré!


Oh, viens-t’en, toi,
Le demeuré.
Que je te vois,
Miroir cassé!

De son beau nuage blanc,
L’ange tombe à terre, en criant.
La vérité des enfers
Le laisse sur son derrière.

Sur son beau cheval blanc,
L’ange tergiverse, en tremblant.
Si je cours à raz de terre,
Je serais près des enfers.

Sous ses longs cheveux tout blancs,
Le front de l’ange est souciant.
Mais qu’est-ce que va dire le père,
Si je ne défends pas ma mère?

Oh, tais-toi, toi,
Le demeuré.
Éteins ta voix,
Vise à côté!

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Ah, tu as vu le Diable!


Cesse de me faire tes gros yeux
Je ne sais pas qui est Dieu.
Et puis, tu m’effraies un peu.

Certes, tu as vu le Diable.
Je l’avoue, c’est regrettable.
On connaît plus confortable.

Arrête de trembler des fesses.
Va faire un tour à la messe.
Dépêche-toi, le temps presse!

Ton diable doit être un minable,
Pas le grand costaud des fables
Qui ne vient pas à notre table.

Cesse de cogner tes genoux.
Ferme tes yeux de hibou
Et puis, respire un bon coup!

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Alerte, un lape-poisse!


Un lape-poisse!
Crévindieu,
C’est la niasse.

Il défroisse
Vos aveux,
Vous en-nasse.

Un lape-poisse,
Nom de dieu,
C’est l’impasse.

Il vous froisse,
De ses yeux
Dégueulasses.

Un lape-poisse!
Sauve qui peut
Ou la nasse.

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Toi, le petit bout d’chou!


Tu ris et tu confesses
Que tu n’ vas à la messe
Qu’en slip-kangourou.

Assis sur mes genoux,
Tu te mets à causer,
Toi, le petit bout d’chou,
Comme un marin pressé
Qui a des rendez-vous!

Tu rigoles de l’école
Où tes pensées s’envolent
Et te mettent dans les choux.

Assis sur mes genoux,
Tu te prends à rêver,
Toi, le petit bout d’chou.
D’être libre à tenter
Et libéré de tout!

Tu peux toujours rêver,
Tu peux toujours penser,
Toi, le petit bout d’chou!

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Un accès de Tribalite!


On dit que la Tribalite
Est une maladie maudite
Qui fait trouver des oursins,
Dans une vaine poignée de mains.

Mais, dans sa phase critique,
On dit de la Tribalite
Qu’elle nous rassure, nous implique,
Dans tant de communs licites.

On dit que la Tribalite
Est une boussole à l’invite
Qui s’oriente vers le commun,
Quand on se sent orphelin.

Mais, dans sa phase magique,
C’est une danse, la Tribalite.
Elle montre la voie unique,
Quand presque tout périclite!

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