Ne m’écoutez pas!



J’ai du mal à dormir, ce soir,
Tant le monde me paraît merdeux.
Vous dormez bien, j’en ai l’espoir.
Je vous voudrais vraiment heureux.

J’ai du mal à dormir, ce soir,
Tant le monde me paraît merdeux.
Et j’envoie mon souffle bizarre
Protéger nos enfants frileux.

J’ai du mal à dormir, ce soir,
Parce que mon cri est merdeux.
N’écoutez pas, vous, nos têtards.
Et continuez à vivre heureux!

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D’un drapeau!


Ce drap que tu engueules,
Parce qu’il ne fait que bouger,
Est amoureux de ta gueule
Et craint l’odeur de tes pieds.

Comme il te fait la gueule,
Tu commences à cogiter.
Un drap peut décider, seul,
De ce qu’il choisit d’aimer.

Alors, jusqu’au au linceul,
Vous saurez vous enlacer.
Car c’est la vie, et elle seule,
Qui décide du jeu à jouer!


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Ma main sur ton épaule!


Ma main, sur ton épaule,
Est là pour te rassurer.

Ma main, sur ton épaule,
Est là pour te valider.

Ma main, sur ton épaule,
Est là pour nous unifier.

Ma main, sur ton épaule,
Veut t’inviter à danser!

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Une pièce du puzzle!


Une petite pièce de puzzle,
C’est un tas de doigts de pieds.
Si elle fait un peu la gueule,
C’est qu’elle se sent rejetée.

Une petite pièce de puzzle,
C’est du carton coloré.
Et si tu la laisses toute seule,
Elle va se dénaturer.

Elle ne sait pas vivre seule
Et elle regarde ses pieds.
Alors ne sois pas bégueule,
Ne laisse personne de côté!

Sans cette pièce, ton puzzle,
Risque d’être un peu raté.
Un puzzle n’a de la gueule,
Qu’avec tous ses pieds liés.

La pièce qui était si seule,
Tu viens de la ramasser.
Il est bien beau, ton puzzle
Et le tableau est complet!

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Ombre ou lumière?



Triste cœur à tiroirs
N’est pas fleur à nectar.
Des amours en miroir
Sont volés au hasard.

Gentil cœur de buvard
Est une fleur de trottoir.
Des reflets du miroir
Sont semés au hasard.

Triste cœur de ringard
Est gardé dans le noir.
Les reflets du miroir
Sont rangés au placard.

Gentil cœur à bavoir
N’est pas fleur de bazar.
Des amours, le nectar
Est goûté, sans retard.

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T’en souviens-tu?



Te souviens-tu de la broche
Que je t’avais fabriquée,
Avec du vent mis sous cloche,
De la lumière tamisée?

Te souviens-tu de l’anneau
Que tu m’avais fait porter
Et de ce frêle chant d’oiseau
Dont tu l’avais incrusté?

Te souviens-tu de la danse
Qui nous avait enlacés?
J’avais les mains sur tes hanches.
J’écrasais un peu tes pieds.

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Arrête un peu!


Cesse un peu tes cris, veux-tu;
Tu me fais grincer des dents.
Tu n’es pas seul dans la rue;
Essaie d’être un peu décent.

Cesse un peu tes cris aigus
Et tes caprices d’enfant.
Toi, tu ne penses qu’à ton cul
Et tu en deviens méchant.

Cesse un peu tes cris pointus;
Tu me crèves les tympans.
Et ne chie pas dans la rue,
Pour emmerder les passants!

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Droit dans le mur!


On va droit dans le mur.
C’est bien dire que c’est sûr.
Surtout ne rien changer!
On va tous y rester.

On va droit dans le mur.
C’est peu dire que c’est dur
De nous voir massacrer
Ce qui veut exister.

On va droit dans le mur.
Il faut changer d’allure.
Cessons de saccager
Ce qui fait exister.

On va droit dans le mur
Et ce qui est bien sûr,
C’est que pour nous sauver,
Il faut juste arrêter!

On va droit dans le mur.
C’est peu dire que c’est sûr.
Surtout ne rien changer!
On va tous y rester.

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Quid du complotiste!


Le complotiste relate
Que la terre reste plate,
Qu’un lézard à deux pattes
Se cache dans nos pénates.

Le complotiste explique
Qu’un virus se fabrique.
Le complot maçonnique
Illumine ses répliques!

Il se croît scientifique
Et propage sa logique.
De ses preuves véridiques,
Il maltraite toute critique.

Le complotiste-mainate
A des peurs de primate.
Comme le chat acrobate,
Il retombe sur ses pattes!

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