Le grand feu d’artifice!



Le grand feu d’artifice
Nous prend, comme des Alice!
Au grand bal des complices,
Pas de place aux novices!

Si on revisitait
Un grand champ de bataille.
Si on se revoyait
Tous les traits de mitraille?

La lumière et le bruit
Nous coucheraient, meurtris.
La douleur et la peur
Y mettraient une odeur!

Artifices d’ artificier,
Amoureux du détail.
Belles, la grandeur du boucher,
Le cou de la volaille!

Lumière et artifices,
Triomphe et puis supplice!
Dégâts collatéraux,
Ils puent bien trop, ces mots!

Le grand feu d’artifice
Nous prend, comme des Alice!
Un dernier tour de piste,
Au revoir, les artistes!

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Le crime phallique!



Las, ce discernement
Que l’on voit dans tes yeux,
Il ne tient pas vraiment,
Sur le bout de ta queue!

Ce ne sont pas hormones,
Mais un truc plus vicieux,
Qui se pointe quand elle sonne,
Ton heure d’être amoureux.

Et en bon gros pervers,
Tu affûtes tes yeux.
On crie : Tu es son père.
Tu l’encules d’autant mieux!

Tu avais l’air normal,
Jusqu’à demain matin.
En plus d’être immoral,
C’est grandement malsain!

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Quel sale temps!


Oh mais, quel sale temps pourri!
Je vais mettre une musique de pluie,
On va tous pleurer.

Mais si ça dure, je regrette,
Je crois qu’elle est finie, la fête.
On va tous mourir!

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En une larme de temps!


Il n’y a pas si longtemps,
Est née une bestiole,
Genre Orang-dégoûtant.
Une sacrée bestiole,
Avec de vilaines dents!

Elle descend de son arbre,
Pour tout se conquérir.
C’est fou et c’est macabre,
Tout ce qu’elle peut détruire.
On ne taille plus, on sabre!

Maintenant, c’est l’alarme,
On va tous en souffrir.
La nature est gendarme,
Elle ne veut pas mourir.
Préparez vous aux larmes!

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Tu déconnes ou quoi?


Tu veux te battre avec lui
Car il n’est pas de ton avis!
Moi, je ne sais pas pour lui,
Mais toi, tu as de gros soucis.

Serait-ce parce que tu t’ennuies
Ou que tu as une vie pourrie?
Ce n’est pas être ennemi
Que d’avoir, aussi, son avis!

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On va régler ça, au gros sel!


Quels sont ces monstres de rue,
Qui peuvent t’avoir tant battu?
Qu’est-ce qu’ils ont fait à ton cul,
Pour t’avoir autant vaincu?

C’est encore ces gosses de riches,
Qui chassent les gueux, dans la rue.
Mais, qu’ont-ils fait à tes miches,
Pour que tu sois tant perclus?

Je vais chercher mon fusil,
Avec les balles pour les miches,
Et des balles pour les pourris.
Gros sel pour leurs chiens-complices!

Je vais prendre mon fusil
Et leur tirer dans les miches.
Ils vont courir vers leurs niches,
Bouffer leurs merdeux délices!

Je réponds à des sévices.
Je réponds à un abus.
Je leur renverrai leur vice,
En leur tirant dans le cul!

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