
C’est ta règle d’or,
Oublier le temps.
Tu es bien plus fort,
A vivre l’instant!
Si tu vis encore,
Si tu vis vraiment,
Le passé, c’est mort,
Le futur absent!
Un sourire, un poème!
Pampillon,
Le velu,
Sort de sa cabane.
Pampillon,
Le poilu,
Marche sur la montagne.
Pampillon,
Le couillu,
Se cherche une compagne.
Pampillon,
Le goulu,
Repère une jeune dame!
Pampillon,
Le pointu,
Aime les enfants-femmes.
Pampillon
Prend son cul
Et lui nique son âme!
Pampillon,
Aperçu,
Nous raconte une fable.
Pampillon,
Détenu,
Va en prendre pour son grade.
Pampillon,
Découillu,
N’emmerdera plus les dames!
L’insecte tord ses élytres et ses ailes-harpes s’étirent.
Il vibre, alors, comme une crécelle, réveillant les vivants.
Puis, ce sont des notes de couleur, vertes de douceur.
D’autres insectes vibrent aussi, d’abord à contretemps.
C’est un peu comme un livre sur la mémoire du temps!
L’arbre est comme enguirlandé par cette belle lumière.
Le ciel est à l’envers et les étoiles emplissent l’arbre.
La terre est ciel, le ciel est sur la terre!
Tu es un peu moins fébrile,
Quand tu es sur le fil!
Il n’y a plus rien de facile,
Quand tu es sur le fil!
Tu n’es plus du tout agile,
Quand tu es sur le fil!
Tu n’es plus du tout gracile,
Quand tu es sur le fil!
Tu deviens bien moins docile,
Quand tu es sur le fil!
Tu te sens bien trop fragile,
Tu t’accroches à ton fil!
On te condamne à l’exil,
Quand tu es sur le fil!